A Saint-Étienne Pour que vive la Sécu !

A Saint-Étienne Pour que vive la Sécu !

Le gouvernement de M Macron utilise la pandémie de la COVID 19 pour donner le coup de grâce à notre protection sociale. Il provoque son endettement en lui transférant des charges indues, il assèche ses ressources en généralisant l’exonération des cotisations patronales, il crée la confusion entre le budget de l’État et celui de la Sécu, il crée une 5ème branche pour l’ouvrir aux compagnies d’assurance, il laisse pourrir la situation à l’hôpital public afin de le privatiser.
Il existe des solutions alternatives pour construire une sécurité sociale du 21ème siècle, avec de nouveaux financements, une gestion démocratique et citoyenne , un élargissement de l’accès au droit à la sécu.
C’est pour y répondre que la Convergence avec de nombreux partenaires a décidé d’organiser 3 initiatives à l’occasion des 75 ans de la Sécurité Sociale les 2 et 3 octobre. Elle a fait le choix de le faire à Saint-Étienne siège de l’École Nationale de la Sécurité Sociale (EN3S)


Débats à l’École Nationale de la Sécurité Sociale
Vendredi 2 octobre

de 14h à 15h30 : « La sécu, une histoire pour aujourd’hui »
avec
◦ Michel ETIEVENT, écrivain, biographe d’Ambroise CROIZAT
◦ Nathalie COUTINET, maître de Conférences à Paris 13, Économiste atterrée
de 15h30 à 18h : « Construisons ensemble la Sécurité Sociale du 21ème siècle », table ronde avec des responsables syndicaux, politiques, associatifs, nationaux


Pose d’une plaque « Ambroise Croizat »

 Place Jules Ferry dite de la Liberté
Vendredi 2 octobre à 18h 30

 


Lancement d’une campagne pour la Sécurité Sociale de demain
Samedi 3 octobre de 9h à 13h
à la Bourse du travail

Toutes et tous mobilisés pour renforcer notre service public de santé

Toutes et tous mobilisés  pour renforcer notre service public de santé

Pour l’Hôpital et l’ensemble de la médecine de proximité, toutes et tous mobilisés pour renforcer notre service public de santé.

Toute la population a été témoin du caractère vital de l’hôpital public. Spontanément elle a rendu hommage au dévouement et à l’efficacité de ses personnels qui ont dû compenser les carences inouïes de l’État. Pour tout remerciement le gouvernement accélère la mise en œuvre de la loi « Ma santé 2022 » contre l’hôpital public, contre les EHPAD publics. Il veut poursuivre la privatisation massive du système de santé, l’extension des complémentaires, des fonds de pension.

Une véritable démocratie sanitaire associant élus, personnels, usagers, est nécessaire. Pourtant le gouvernement impose de boucler les « concertations » (et non négociations) pour mi-juillet, dans l’opacité.

Nos exigences :

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Pour réinventer les Services Publics du « jour d’après » la Convergence invite …

Pour réinventer les Services Publics du « jour d’après » la Convergence invite …

La Convergence avec plus de 30 autres organisation a publié un texte et propose une pétition « Plus jamais ça ! Construisons ensemble le jour d’après.» pour, dans le contexte malheureusement mortifère de la propagation du coronavirus  de préparer le ou les jours d’après. La Convergence, qui s’est donné pour but de faire converger tous les mouvements porteurs de l’exigence de Service Public, s’inscrit dans cette démarche et propose un volet spécifique «  Services Publics ».

Parce qu’elle estime que rien ne sera possible sans créer les conditions d’un changement systémique de la société et qu’un tel changement passe par la défense, la reconquête, le développement et même la réinvention des politiques publiques des services publics de la fonction publique, son conseil d’administration a décidé d’inviter les organisations syndicales, de jeunesse, associatives et politiques dans un premier temps à une conférence téléphonée le 19 mai à 18h00 puis si possible une réunion physique au mois de juin pour se doter d’un plan de travail.

                                                                                La lettre est téléchargeable ——————>

Plus jamais ça ! Construisons ensemble le Jour d’Après

Ensemble, préparons le Jour d’Après, avec un même mot d’ordre : « plus jamais ça ! ».

Avec 15 organisations(*), nous appelons chaque citoyen-ne-s, vous, à faire entendre sa voix pour défendre des mesures sociales, environnementales et féministes et construire, ensemble, le monde d’après.

La crise sanitaire actuelle a mis le monde à l’arrêt tout en le précipitant dans l’urgence, celle de sauver des vies. Celle, aussi, de repenser et reconstruire un système qui, la preuve vient d’en être dramatiquement donnée, ne mène qu’à l’impasse. Une impasse sanitaire, mais aussi sociale et climatique, pour laquelle nous sonnons l’alarme depuis des années.

Aujourd’hui, une opportunité historique nous est donnée : celle d’une remise à plat d’un système injuste, climaticide et sexiste. Celle de réaliser les changements politiques nécessaires, les plus importants de ces dernières décennies. Celle d’un progrès collectif, jamais réalisé depuis des générations, pour un monde juste et durable. Celle de construire un monde « d’après » qui profite à toutes et tous et non plus à une minorité privilégiée, et préserve notre avenir et celui de la planète.

Dans ses dernières déclarations, Emmanuel Macron a appelé à des « décisions de rupture » et à placer « des services (…) en dehors des lois du marché ». Au-delà de grands discours, l’heure est aux actes.

En tant que citoyen-ne-s, nous avons toutes et tous le pouvoir de nous faire entendre pour prendre part à ces décisions qui impacteront durablement nos vies et celles des générations futures. Aujourd’hui, ensemble, défendons les mesures sociales, écologiques, féministes, qui s’imposent.

Défendons ensemble des mesures urgentes et de long terme pour la justice sociale et climatique

Tirons les leçons de la crise actuelle et pallions aux dysfonctionnements générés par les politiques menées depuis des années.

La protection et la promotion des services publics doit être une priorité, dès aujourd’hui et pour demain. Ils sont les garants de notre santé, de notre éducation, de notre avenir. Ils sont les meilleures armes face à des inégalités croissantes et les garants du respect des droits fondamentaux. Les protéger, c’est investir dedans. C’est aussi revaloriser les personnes qui y travaillent et leur donner les moyens d’agir.

La crise sanitaire actuelle est une loupe grossissante d’inégalités criantes. Nous ne pourrons accepter que les choix politiques qui seront faits viennent les accentuer. Ils devront au contraire les réduire, en priorité pour les femmes, aujourd’hui en première ligne de la crise, et pour les plus vulnérables, en France et dans le monde.

Enfin, nous voyons aujourd’hui toute la violence humaine et sociale d’une crise qui a pris nos sociétés de cours. Ne faisons pas la même erreur face à la crise climatique, dont les effets se font déjà sentir fortement et qui seront encore plus dévastateurs à l’avenir. Les choix faits pour demain ne doivent en aucun cas privilégier le court terme, et sacrifier la planète à une croissance « coûte que coûte ». Une autre voie est possible, et ensemble, nous pouvons la défendre.

Aujourd’hui, nous avons le pouvoir de construire le monde de demain, pour qu’il soit  le reflet de nos aspirations : un monde plus juste, durable et solidaire.

Ne laissons pas les décisions se prendre sans nous et contre nous.

Nous avons le pouvoir citoyen.

 

Visionnez la vidéo du collectif

 

Signez la pétition

* Action Non-Violente COP 21, Alternatiba, les Amis de la Terre France, Attac France, CCFD Terre Solidaire, Confédération paysanne, CGT, Convergence nationale des Services Publics, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Copernic, Greenpeace France, Oxfam France, Reclaim Finance, Union syndicale Solidaires, 350.org
Depuis la publication, les organisations suivantes signent aussi la pétition
Action Aid France, Droit au logement, Femmes Égalité, Fidl, Il est encore temps, Le mouvement, MAN, MNL, Notre affaire à tous, Partager c’est sympa, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, UNL, Utopia.

1er mai : « Plus jamais ça ! « 

1er mai : « Plus jamais ça ! « 

La Convergence avec 30 organisations regroupées derrière le mot d’ordre« Plus jamais çà ! » après avoir initié une pétition appellent à participer aux mobilisations syndicales pour donner au 1er mai 2020, journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs, un écho tout particulier dans le contexte de crise sanitaire.

La pandémie qui se répand dans le monde entier révèle de manière tragique les dérèglements du capitalisme néolibéral et productiviste ainsi que les dysfonctionnements de l’actuelle gouvernance mondiale. La situation nécessite d’affronter ensemble les urgences écologiques, sociales et démocratiques. Les impératifs de santé publique seront à l’honneur de ce 1er mai. Nos organisations appellent à manifester la solidarité avec les travailleurs.ses, en France et dans tous les pays, dont les activités continuent, souvent sans même le matériel de protection nécessaire.

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Il faut sauver l’OMS !

Il faut sauver l’OMS !

Alors que l’épidémie du Coronavirus s’abat sur tous les pays du globe et nécessite de développer toutes les coopérations, entre les États, entre institutions et les initiatives citoyennes pour stopper la pandémie.e président des USA annonce la suspension de ses contributions financières à l’OMS (400 millions d’euros) en accusant cette institution de l’Onu d’être responsable de la gravité de la pandémie pour ne pas l’avoir annoncée suffisamment tôt.

Ceci au moment où le Secrétaire général des Nations Unies a lancé un plan mondial pour lequel il sollicite des financements à hauteur de 2 milliards de dollars afin de lutter contre le Covid19.

Cette décision n’est une diversion inacceptable pour masquer que c’est pour une large part sa politique qui a conduit aujourd’hui à la situation catastrophique que connait en particulier New York.

Pour rééquilibrer la trop forte dépendance de l’OMS aux financements privés.le Mouvement de la Paix demande que tous les pays, et notamment les plus riches, UE, Japon, France ré-augmentent leurs cotisations d’État. Il a lancé une pétition  en ce sens.

Sanctionné pour avoir prescrit l’utilisation de masques à des aides à domicile

Sanctionné pour avoir prescrit l’utilisation de masques à des aides à domicile

Depuis le 15 avril Anthony Smith, un inspecteur du travail de la Marne, ancien secrétaire général de la CGT-TEFP (travail emploi formation professionnelle), membre de son bureau national et représentant des inspecteurs du travail ne peut plus exercer sa mission.

Pourquoi ? ll a été mis à pied par la Ministre du Travail Muriel Pénicaud.

Que lui reproche-t-on ? D’avoir prescrit l’utilisation de masques pour les aides à domicile, tout en adressant régulièrement des lettres de rappel de la règlementation aux entreprises de son secteur. En réalité, Anthony Smith a simplement fait son travail : protéger les salariés.

La décision de la Ministre du travail est proprement honteuse !

A l’initiative de l’UFCE-CGT, une tribune dans Libération, signée par plus de 150 personnalités politiques, syndicales et associatives, dont notre président Michel Jallamion , interpelle la ministre Perricaud.

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COVID 19 : quelles solidarités pour les plus pauvres et les plus précaires ?

La «mondialisation», c’est aussi celle des plus pauvres, des plus précaires, des sans abri, en première ligne des femmes seules avec enfants, sans oublier les étrangers et étrangères sans Papiers et déboutés du droit d’asile enfermés dans les Centres de Rétention Administrative (CRA). Tous sont la proie du cyclone dévastateur COVID-19 dont l’intensité est directement liée aux politiques d’austérités menées.

Migrants, sans papiers, SDF se réfugient dans des parkings, dans des buissons, tandis que le gouvernement donne 300 milliards aux plus grandes entreprises. Comment peuvent-ils se protéger avec des services publics hospitaliers et de préventions totalement dépassés, malgré l’abnégation de ses fonctionnaires, à cause des coupes budgétaires successives.

La réalité c’est : 113 000 lits fermés, un plan de casse qui continue à Paris comme à Nancy, des associations à qui l’on ne donne même pas les moyens de pallier les manquements d’un gouvernement défaillant.

Comment se protéger quand vous êtes dans de véritables foyers épidémiologiques comme au CRA du Mesnil- Amelot en Seine-et-Marne où une catastrophe sanitaire est en train de se produire ? Comment justifier l’enfermement d’innocents, parfois jusqu’à 90 jours ? Leur liberté immédiate et contrôlée sanitairement est indispensable.

Pour les sans-abri, la Convergence exige, elle aussi, la réquisition immédiate des hôtels, des logements et des bâtiments vides.

Les protestations sur les réseaux sociaux, les solidarités locales et les applaudissements font chaud au cœur mais il faut aller plus loin : Ce qui est en cause ce sont les politiques nationale et européenne d’austérité qui mettent en péril TOUS nos services publics et TOUTES nos solidarités.

Priorité à la sécurité sociale, la protection sociale, la santé, les Services Publics, la solidarité. Toutes et tous ensemble pour le revendiquer !

COVID 19: Alsace, Ile-de-France… même politique, même résultat !

COVID 19: Alsace, Ile-de-France… même politique, même résultat !

On entend M. Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance Publique / Hôpitaux de Paris (AP/HP) sonner l’alarme : l’Ile-de-France serait sans tarder dans la même situation sanitaire que l’Alsace. La faute à qui ?

M. Hirsch oublie de préciser qu’il maintient ses plans de retour à l’équilibre budgétaire.

La réduction des moyens, de lits, la fermeture d’établissements sont toujours d’actualité. Pourtant, les syndicats, les médecins l’ont alerté depuis longtemps.

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Privatisation d’Aéroports de Paris : projet « suspendu » !

Privatisation d’Aéroports de Paris : projet « suspendu » !

Au nom de la « Bourse » .nous dit on, mais c’est le fruit de la mobilisation citoyenne

La chute des cours des bourses des valeurs a opportunément permis au président de la République de « reporter » la privatisation d’ADP.

Mais maintenir le projet à la veille des municipales, représentait un risque en raison de l’incompréhension et l’hostilité d’un grand nombre d’électrices et d’électeurs. Il lui était difficile d’ignorer les 1,3 millions de signatures collectées malgré les obstacles dressés par le gouvernement, sur la pétition pour demander un référendum sur cette privatisation.

M. Macron ne peut d’autre part ne prendre en compte ces signatures, alors qu’il a lui même fixé l’an dernier à un million de signatures le minimum exigible pour prendre en compte une telle pétition ? Lire la suite