En finir avec les restes à charge pour les malades !

En finir avec les restes à charge pour les malades !

Le gouvernement annonce vouloir faire 40 milliards d’économies en 2025, en s’attaquant avant tout à notre système social, nos services publics, la sécurité sociale. D’autres choix sont possibles.

La Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des Services Publics lance dès maintenant une grande campagne en partant des besoins de la population en terme de santé, une des premières préoccupations des Français, avec une pétition sur les restes à charge à payer par les malades, des restes à charge visibles comme les dépassements d’honoraires ou invisibles comme les déplacements imposés par la fermeture de services hospitaliers de proximité. Les malades ne sont pas des coupables ! Et le gouvernement voudrait encore aggraver leur situation en s’en prenant aux Affections de Longue Durée ou aux arrêts de travail ! Elle veut aussi dire « Halte là » pour tous les projets gouvernementaux s’attaquant aux autres branches de la Sécurité Sociale.

Cette pétition est la première étape d’une campagne pour un projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2025 répondant aux besoins de la population : avec ses collectifs et dans le respect de la diversité de ses organisations partenaires, la Convergence développera ses propositions, comme pour la santé, la nécessité d’aller vers la prise en charge à 100 % des dépenses de santé par la Sécurité Sociale, des moyens pour les hôpitaux publics et pour la formation, une stratégie nationale de déploiement de centres de santé sans but lucratif … Cela nécessite une autre utilisation de l’argent public !

Signez la pétition
La pétition est disponible sur support papier

Pétition papier

La Coordination nationales des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité qui s’est associé à cette campagne s’est, au lendemain de l’élection législative, adressé aux député·e·s  pour relayer les demandes formulées dans la pétition.

Lettre de la Coordination

Total soutien aux mobilisation pour l’hôpital public à Gray (Haute-Saône)

Total soutien aux mobilisation pour l’hôpital public à Gray (Haute-Saône)

Le Comité de Vigilance 70 apporte un soutien sans faille aux usagers de l’hôpital de Gray, et aux personnels malmenés, que le CV70 a déjà à plusieurs reprises soutenus.

Le service des urgences de Gray, comme nous l’annonçons depuis longtemps, est à son tour dans la tourmente après la disparition des urgences de Luxeuil-les-Bains, la réduction d’ouverture des urgences de Lure et les difficultés des urgences tant à Vesoul qu’à Besançon (25) ou à Trévenans (90).

On gère la pénurie de personnels, au détriment de leurs conditions de travail, mais surtout au détriment des habitants et de tout l’hôpital public (GH70) dont les manques créent une inquiétude généralisée, des difficultés d’accès aux soins multipliés, et engendrent de vrais dangers ou « pertes de chance » selon la formule consacrée.

L'hôpital de Gray se retrouve sans service des urgences pendant 6 nuits, en juillet 2021Si l’absence de moyens est nationale, la gestion est régionale (ARS et GH70) et il nous faut dénoncer les deux niveaux. Au niveau national les divers gouvernements successifs ont montré leur incapacité dans la prévision, leur rigidité dans le maintien d’un recrutement en dessous des besoins, et leur abandon d’un vrai service de santé public de proximité. Ce sont eux les vrais responsables de cette situation dramatique. Au niveau régional et départemental on peut dénoncer le manque de démocratie et la rigidité dans la prise en charge des dossiers, et une caricature de politique prévisionnelle.

Nous dire aujourd’hui qu’on n’y peut rien parce qu’on manque de lits et de personnels, alors que le CV 70, tout comme d’autres collectifs ou associations, dénonce haut et fort cet état de fait depuis une trentaine d’années, est la preuve qu’une fois encore on a délibérément laissé s’effondrer la santé publique et que les besoins essentiels de nos concitoyens ont été totalement sacrifiés à des choix administratifs et budgétaires insensés et antisociaux.

Donc, TOTAL SOUTIEN AUX MOBILISATIONS DE GRAY, TOTAL SOUTIEN AUX MOBILISATIONS DANS TOUTE LA FRANCE POUR RÉTABLIR ET AMÉLIORER NOTRE SERVICE PUBLIC DE SANTÉ, et TOTAL SOUTIEN À LA RENCONTRE NATIONALE DE LURE DES 12-14 MAI 2023 pour défendre, développer et démocratiser tous nos services publics, au côté des actuelles 213 organisations signataires (https://www.nesp2023.com/).

Contre les fractures sociales et territoriales qui minent notre pays, nous avons besoin d’un choc citoyen de grande ampleur.

Lure, le 21/02/2023 –   Le CA du CV 70

Chinon : Sauvons l’hôpital

Chinon : Sauvons l’hôpital

Le Collectif Convergence d’Indre et Loire les Rassembleurs chinonais du Dimanche sont à l’initiative d’un appel pour alert sur la situation du Centre Hospitalier du Chinonois qui est en danger.

Ils constatent ces dernières années que la qualité de soin et d’accueil se dégrade. Ces atteintes à la santé de la population ont connu leur paroxysme récemment avec la fermeture temporaire des urgences, de la materniser et la poursuite accentuée des suppressions de lits. En cause : des moyens humains et financiers insuffisants avec pour conséquence un personnel soignant maltraité et épuisé.

Ils sont citoyens, usagers, membres ou non d’organisations syndicales, associatives ou politiques. Ils partagent toutes et tous la me exigence de disposer d’un hôpital sur leur territoire qui soit en adéquation avec les besoins de sa population. A ce titre ils interpellents les élus et le gouvernement. La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2023 est mise en débat à l’Assemblée Nationale à partir du 20 octobre. Elle détermine 80% du budgets des hôpitaux.

Ils en appellent solennellement aux pouvoirs publics et aux parlementaires pour que ne soient pas réitérées les erreurs du passé. Ils demandent que soient réévalués les moyens accordés aux hôpitaux, notamment à celui de Chinon. Ils sont déterminés à se mobiliser pour sauver ce Service Public vital.

Ils ont initier une pétition.

Signez la pétition

Ils organisent un premier rassemblement public le jeudi 20 octobre à 20h Salle Olivier Debré, à la mairie de Chion

Les Ch’tis Douaisiens veulent conserver leur Centre Hospitalier !

Les Ch’tis Douaisiens veulent conserver leur Centre Hospitalier !

 

L’ensemble des murs porteurs de la maison « Centre Hospitalier de Douai » s’effondre : Finances insuffisantes, pénurie de personnels, de lits et ses infrastructures pourtant récentes se détériorent.

Il n’est plus possible pour le gouvernement, leur satellite quest l’ARS (Agence Régionale de Santé) des Hauts de France et le Directeur du CH de Douai de le camoufler.

Aucune décision n’est pour l’instant prise pour stopper cette marche vers le chaos.

Pourtant des solutions existent. Pour stopper la maltraitance du personnel et des patient(e)s, et faire revenir les hospitaliers qui ont quitté l’hôpital, il faut :

Effacer la dette de l’Hôpital, comme celle de tous les hôpitaux publics ;

La mise en stage des personnels de santé toujours maintenus en CDD…

Améliorer les conditions de vie et de travail des personnels hospitaliers qui étaient applaudis pendant la pandémie et qui sont aujourd’hui méprisés ;

Des mesures salariales pour fidéliser les médecins et prioriser leur affectation à l’hôpital…

Déclencher une hausse immédiate des salaires et du point d’indice pour rattraper 12 ans de perte de pouvoir d’achat…

Majorer les heures de nuit, de dimanches et de fériés…

Reconnaître les qualifications ;

Déclencher un plan d’urgence pour la formation avec l’augmentation du nombre de places dans les centres de formation et les facultés de médecine…

Aujourd’hui, il y a urgence, notre hôpital public de Douai est en danger

En diminuant constamment les moyens de l’Hôpital le gouvernement valide la destruction de notre Centre Hospitalier de Douai en développant toujours le plus de PPP (Partenariat-Public-Privé)

Toutes les activités du Centre Hospitaliers de Douai doivent revenir et demeurer en filière publique qui garantisse une prise en charge de qualité, financer à 100% par la Sécurité Sociale !

Nous voulons sauvegarder et développer le Service Public Hospitalier dans le Douaisis et en France.

LA SANTÉ N’A PAS DE PRIX !!!

Signez la pétition

7 avril 2022 : Journée mondiale de la santé

7 avril 2022 : Journée mondiale de la santé

Les politiques publiques menées dans toute l’Europe dans le domaine de la santé et de la protection sociale, au nom d’une dette qui n’est pas la nôtre, ont conduit à une dégradation continue et désormais dramatique :

  • Suppressions massives de lits dans les hôpitaux, fermetures de services, de maternités, hôpitaux de proximité vidés de la plupart de leurs activités, désertification médicale, concentration des établissements sanitaires et sociaux, privatisation accrue, protocolisation de toutes les activités sanitaires et sociales dans le cadre d’une marchandisation du soin et du social, s’accompagnant d’une déshumanisation des relations usager-e-s-intervenant-e-s, dégradation majeure des conditions de travail des travailleuses et travailleurs de la Santé, du Social et du Médico-social menant à des départs massifs…
  • Pratiques inadmissibles et dégradantes d’isolement et de contention qui se multiplient en psychiatrie mais aussi dans les EHPAD et dans d’autres secteurs de soins.
  • Multiplication des franchises médicales, forfaits et depuis le 1er janvier 2021, forfait urgences qui pose de nouvelles barrières financières dans l’accès aux soins.
  • Fragilisation extrême de l’hôpital public, de la santé et de l’action sociale révélée par la pandémie
    Affaiblissement de la sécurité sociale, menacée alors qu’elle a financé à des prix exorbitants les multinationales pharmaceutiques, sanitaires ou l’E-santé.

Nous, organisations signataires, refusons ces politiques contraires au bien-être de chacune et chacun, considérons la santé et l’action sociale comme une richesse, un investissement au service du bien commun et devant être une priorité des politiques publiques.

Nous exigeons

  • Un égal accès pour tou-te-s à la Santé, sans limitation de quelque sorte que ce soit, financière, géographique, culturelle, de genre, d’origine
  • Un système de santé, un secteur médico-social et social public et associatif non lucratif, incluant les soins primaires, la prévention, l’information, l’accompagnement psychologique et social, le soin relationnel, la prise en charge de la perte d’autonomie, la lutte en amont contre les causes des maladies.
  • Un secteur hospitalier public assurant l’accès à des soins de qualité et de proximité
    Des professionnel-le-s de la santé et du social qualifié-es, reconnu-e-s, et rémunéré-es en conséquence, en nombre suffisant, un recrutement à la hauteur des besoins co-évalués, une répartition équitable sur l’ensemble du territoire
  • L’arrêt des politiques d’austérité et l’obtention de moyens humains, matériels et financiers à la hauteur des besoins – En psychiatrie, de redonner les moyens de la politique de secteur publique dans le cadre de la psychothérapie institutionnelle.

Nous refusons que les multinationales de la santé et de « l’or gris » fassent des profits indécents sur la santé, la maladie et la perte d’autonomie et concurrencent nos services publics. Nous nous opposons à la marchandisation et la privatisation de la santé dans toutes ces dimensions : pas de profit sur la santé, pas d’argent public pour des profits sur la santé !Nous demandons la levée de tous les brevets sur les médicaments, traitements, appareillages médicaux dans le cadre de la pandémie Covid 19 et de ses suites, afin que cela devienne des biens communs de l’humanité, alors que 40% des habitants de la planète n’ont encore eu accès à aucun vaccin et que se justifie toujours pleinement la signature de l’ICE www.noprofitonpandemic.eu/fr

Nous voulons : Une protection sociale solidaire ouverte à toute la population, garante du financement des dépenses de santé, assurant une prise en charge des soins, de la perte d’autonomie et de la prévention à 100%.
Contre la résignation, la soumission ou la démission, nos organisations (syndicats, collectifs, comités de défense…) ont la responsabilité d’offrir une alternative afin qu’ensemble usagers, salariés, nous reprenions possession de notre bien commun, un système public de santé, d’action sociale et de protection sociale, plus juste, plus solidaire, satisfaisants les besoins de la population plutôt que le portefeuille des actionnaires.

Nous appelons : citoyen-ne-s, usage-ère-s et professionnel-le-s, à exprimer ces exigences le jeudi 7 avril en participant massivement aux initiatives qui se tiendront ce jour-là.

A trois jours du premier tour des élections présidentielles françaises, alors que la France exerce la présidence de l’Union Européenne, il nous appartient de faire du 7 avril « Notre Journée Mondiale Citoyenne de la Santé » et rappeler à nos dirigeants que nous ne lâcherons rien !

Vesoul : désert médicaux, Santé en danger !

Vesoul : désert médicaux, Santé en danger !

Le Comité de vigilance et de défense des services publics d’Haute Saône et l’association de citoyens contre les déserts médicaux organisent un débat sur
1/ LES DÉSERTS MÉDICAUX

• Déficit en médecins généralistes et spécialistes, notamment ophtalmologistes.
• Déficit en médecins hospitaliers, multiplication des postes vacants, notamment urgentistes.
• Fermetures de lits, de services hospitaliers surtout urgences, maternités, cardiologie…
• Délais de prise en charge augmentés, files d’attente, déplacements et coûts multipliés, risques accrus…

2 / QUELLES SOLUTIONS ?

• Augmentation massive du nombre de postes et des formations liées ?
• Fin de la liberté d’installation ?
• Multiplication des stages et formations dans les territoires délaissés ?
• Multiplication des solidarités et protocoles entres institutions ?
• Multiplication des lieux collectifs, surtout les centres de santé ?
• Autres ?

Télécharger l’invitation

Venez en débattre avec nous !

Mobilisons-nous pour la santé le 21 janvier

Mobilisons-nous pour la santé le 21 janvier

L’hôpital public va mal, tout comme les EHPAD et l’action sociale ! Les personnels le quittent en nombre, déçus par le Ségur de la santé du début de l’été 2020 : les quelques augmentations de salaires ont des contreparties inacceptables : des inégalités insupportables et une aggravation des conditions de travail par des accords locaux. Rien n’a été fait pour mettre fin à une gestion au rendement, à l’opposé de l’éthique des soignants, pour leur donner enfin la possibilité d’organiser leur travail démocratiquement, dans l’intérêt commun.
Le gouvernement voudrait-il tuer à petit feu le service public hospitalier, après France Télécom hier, EDF aujourd’hui et tant d’autres ?
La confusion actuelle dans la campagne de vaccination, organisée à grand renfort de cabinets de consultants privés, et en faisant appel à des sociétés privées pour la prise de rendez-vous, n’est qu’un exemple de plus des conséquences dramatiques de l’affaiblissement voulu des administrations de la santé publique et de la Sécurité Sociale auxquelles le seul but maintenant assigné est de faire des économies !
La population a besoin d’un service public hospitalier d’excellence accessible à toutes et à tous, dans la proximité. Elle a besoin d’EHPAD publics avec du personnel en nombre suffisant. C’est indispensable d’un point de vue sanitaire et humain, c’est nécessaire pour que le droit à la santé soit respecté. Ouvrons ou ré-ouvrons des postes, des lits, des services partout où cela est nécessaire
La mise en place d’un forfait payant pour les passages aux urgences sans hospitalisation marque un nouveau recul pour l’accès au droit à la santé dans un contexte de crise sanitaire et d’explosion de la pauvreté.
La Convergence Services Publics, engagée dans une campagne avec 37 organisations pour que vive la Sécurité Sociale invite à signer l’appel lancé à Saint-Étienne  .
Elle appelle à participer à la campagne « Pas de profit sur la pandémie »,  en signant et faisant signer massivement l’Initiative Citoyenne Européenne.
Convergence des services publics appelle à participer massivement aux mobilisations prévues jeudi 21 janvier dans l’ensemble du territoire pour l’hôpital public.

Covid 19 : Pas de profit sur la pandémie !

Covid 19 : Pas de profit sur la pandémie !

Les vaccins, le sérum ou les médicaments à venir contre le COVID 19 ne doivent pas être l’objet de spéculations financières, comme cela a été le cas avec des médicaments vendus à des prix prohibitifs, sans rapport avec les coûts de recherche et de production
Quels que soient les pays, l’ensemble des populations doivent y avoir aisément accès.
La coopération internationale est indispensable pour une production suffisante pour toute l’humanité soumise à la pandémie
L’organisation mondiale de la santé (OMS) est compétente pour veiller au respect de cette exigence morale élémentaire. L’Union européenne, et notamment la France, doivent réagir vite et s’inscrire dans cet objectif.
La puissance publique ne doit plus abandonner la recherche et la production des médicaments à des intérêts privés.
Les citoyens veulent que les orientations et les moyens financiers de la recherche soient fixés dans la plus grande transparence ce qui nécessite d’être fait dans le cadre du service public.
Convergence souhaite que s’ouvre un estime qu’il faut mettre en débat sur la question de la réappropriation publique, collective, de la recherche et de la chaîne de production et de distribution du médicament
La santé, c’est notre bien commun!
Dans notre pays, la Sécurité Sociale va rembourser les vaccins. Il faut évidemment que la prise en charge à 100 % le soit pour tous.
Convergence s’est engagée dans une campagne pour que vive la Sécurité sociale et appelle à partager et l’appel lancé à Saint Étienne avec plus de 30 organisations et à le signer Signez l'appel
La Sécurité Sociale, nos cotisations, ne sont pas là pour enrichir les laboratoires pharmaceutiques mondialisés.
C’est pourquoi Convergence est signataire aux côtés de nombreuses organisations françaises et européennes d’une Initiative Citoyenne Européenne (ICE). L’objectif est d’atteindre un million de signatures en un an dans les 27 pays européens ( au moins 55695 en France ) pour contraindre l’Union européenne à adopter une réglementation qui veille à ce que la recherche, la fabrication et distribution des futurs vaccins et traitements contre la COVID-19 se fassent dans la plus grande transparence et non sous le seul contrôle des trusts pharmaceutiques.
La Convergence des Services Publics appelle à se mobiliser en ce sens et à signer et faire signer le plus massivement possible l’ICE disponible sur le site du collectif « Pas de profit sur la pandémie »

Évènements à venir