Le 13 octobre, mobilisés contre l’austérité !

Le 13 octobre, mobilisés contre l’austérité !

La Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics appelle à se mobiliser en France et en Europe le 13 octobre contre l’austérité, pour les salaires et pour l’égalité femmes – hommes, à l’appel de 8 organisations syndicales et 5 organisations de jeunesse.
Cette mobilisation française et européenne du monde du travail et de la jeunesse s’effectuera par des rassemblements, des manifestations, des actions, y compris par la grève et des débrayages, pour plus de justice sociale dans toutes les villes de France et de l’Europe. Ses revendications sont les suivantes :

  • l’augmentation des salaires,
  • la revalorisation des retraites, des minimas sociaux et des bourses d’études,
  • l’égalité entre les femmes et les hommes,
  • un meilleur partage des richesses,
    un conditionnement des aides publiques données aux entreprises,
  • un réinvestissement dans les services publics dans tous les territoires,
    une assurance chômage plus protectrice,
  • une transition écologique socialement juste,
  • dire bon à la réforme des retraites 2023,
  • dire non à l’austérité en France comme en Europe.

La Convergence nationale invite ses collectifs à se rapprocher  des organisations syndicales signataires pour contribuer à la mobilisation pour le 13 octobre.
Elle appelle toutes et tous à participer à toutes les initiatives qui se tiendront partout sur le territoire.

Face à l’urgence sociale et écologique, construire une large convergence

Face à l’urgence sociale et écologique, construire une large convergence

La hausse des prix rend de plus en plus difficile la vie quotidienne de la grande majorité de la population. Les mesures prises par le gouvernement aboutissent à une baisse des revenus réels, alors même que le patrimoine des plus riches et les dividendes versés aux actionnaires ne cessent de croître et que de nouveaux cadeaux fiscaux pour les employeurs sont déjà programmés. De plus, le gouvernement prévoit de nouvelles attaques frontales contre la protection sociale que ce soit sur la question des retraites ou sur l’assurance-chômage, et contre les services publics.

À cette injustice sociale se combine l’inaction du gouvernement face à la crise climatique, dont les événements dramatiques de cet été sont l’illustration emblématique. Cette inaction ne fait que renforcer les inégalités puisqu’elle permet au plus riches de continuer leur mode de consommation, alors même qu’il est le plus destructeur des écosystèmes, et à la plupart des entreprises, en particulier les plus grandes, de continuer à privilégier la logique du profit au dépend du respect des impératifs écologiques.

Dans cette situation, nos organisations syndicales, associations et forces politiques ont décidé d’entamer des échanges afin de construire ensemble un processus de mobilisation populaire pour mettre en échec la politique sociale et climatique menée par le gouvernement et pour imposer les changements nécessaires. Dans ce cadre, nous nous associons d’abord aux mobilisations syndicales déjà prévues les 22 et 29 septembre et à toutes celles qui vont avoir lieu dans les secteurs professionnels et les territoires. Et nous nous reverrons le 12 septembre pour décider ensemble d’éventuelles initiatives communes.

Faudra-t-il être riche à l’avenir pour se faire soigner, éduquer ses enfants, affronter le réchauffement climatique ?

Faudra-t-il être riche à l’avenir pour se faire soigner, éduquer ses enfants, affronter le réchauffement climatique ?

À la campagne et à la ville, en métropole et en Outre-Mer, la pandémie a démontré, comme à chaque crise, l’absolue nécessité de disposer de services publics correctement dotés sur l’ensemble de notre territoire, d’une sécurité sociale solide, et d’agents publics qui ont les moyens de réaliser leurs missions au service de l’ensemble de la société.

La baisse des impôts et la diminution du déficit et de la dette publique qui constituent le cœur du discours et de la politique portés par l’exécutif, relèvent d’un choix économique et politique qui est une grave faute historique.

Ce mauvais choix historique et politique se manifeste dans un programme qui pousse sans cesse au démantèlement des services publics, alors que ces derniers sont un élément important de réduction des inégalités, d’inclusion sociale. Ils permettent d’agir sur le long terme pour l’intérêt général. Au moment où ils sont plus que jamais nécessaires pour répondre aux besoins de la population et assurer une nécessaire et juste transition écologique, cette volonté d’affaiblir les services publics revient à augmenter ces inégalités.  Ainsi, partout où les services publics reculent, partout où les populations ont le sentiment que la puissance publique les abandonne, on constate la progression de l’extrême-droite.

Économiquement, ce ne sont pas les mesures ponctuelles pour le pouvoir d’achat annoncées qui permettront de compenser l’inflation de cette année et de répondre aux besoins de la population. Face aux nuages qui s’amoncèlent, proposer des chèques cadeaux au lieu de développer les services publics, c’est choisir d’accepter que le salaire ne suffise plus pour vivre. Ce n’est pas non plus ainsi qu’on luttera contre le risque de récession économique lié à une baisse de pouvoir d’achat de l’immense majorité de la population.

Le gouvernement choisit la charité pour continuer à justifier les cadeaux aux plus riches : aucune des mesures annoncées ne conduit réellement à soutenir le service public et à amplifier les solidarités nationales et locales. Pire, leur déstructuration et la diminution des moyens humains et matériels va continuer, dans tous les secteurs :  santé, transports, audiovisuel, poste, énergie, éducation, culture, … Et en même temps se poursuit la casse de la Sécurité Sociale et son endettement forcé.

Il est nécessaire et urgent que le débat public porte sur les moyens et les objectifs des politiques publiques et de leur maîtrise, l’aménagement du territoire, l’augmentation générale des rémunérations, des salaires, des retraites et des pensions, l’amélioration des conditions de travail et de vie, la réorientation de la numérisation des services publics. Et ce afin de remplacer la recherche effrénée du moindre coût et du profit par un objectif central : la couverture des besoins de l’ensemble de la population au nom de l’intérêt général.

Il est urgent de faire des services publics et de la fonction publique des outils au service de la mise en œuvre d’une autre logique de développement, de l’égalité, du plein emploi, articulant la reconquête et la transformation de l’appareil productif et une juste transition écologique.

C’est une exigence qui doit s’exprimer le plus largement possible :

C’est pourquoi 102 organisations syndicales, associatives et politiques convergent pour appeler les usagers, les personnels, les élus et leurs organisations à se mobiliser pour

DONNER UN NOUVEL ÉLAN POUR NOS SERVICES PUBLICS

Usagers, citoyens, salariés, personnels et élus, nous devons nous mobiliser pour la défense, le développement et la démocratisation de nos services publics et de notre sécurité sociale.

Nous lançons donc ce jour une campagne pérenne avec d’ores et déjà une date de mobilisation à dimension nationale programmée les 12, 13 ET 14 MAI 2023 à LURE (HAUTE-SAÔNE).

Télécharger l’appel « Un nouvel élan pour nos services publics »

Télécharger la liste des signataires

Liberté pour Julian Assange

Liberté pour Julian Assange

Pour la quatrième année de suite, Julian Assange passera son anniversaire dans la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni, connue pour être l’équivalent britannique de Guantánamo.

Après une année en résidence surveillée puis sept dans les locaux exigus de l’ambassade d’Équateur à Londres, cela fait donc plus de onze ans de privation de liberté. La persécution du fondateur de WikiLeaks, menée par Washington, a commencé en 2010 pour des activités de journalisme. En effet, c’est pour avoir révélé des crimes de guerre en Irak et en Afghanistan, mais aussi les turpitudes de la diplomatie états-unienne, qu’un journaliste est pourchassé, torturé, calomnié.

Alors que le Royaume-Uni vient d’approuver (le 17 juin) l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis, où il risque jusqu’à 175 années de prison pour « espionnage », il est plus urgent que jamais de se mobiliser pour demander sa libération. Les recours s’épuisent… La France, pays avec lequel le journaliste australien a de nombreux liens, peut et doit lui accorder l’asile politique.

Le mouvement de solidarité s’amplifie mais nous sommes loin du compte pour que les gouvernements entendent raison. C’est pourquoi, à l’occasion des 51 ans de Julian Assange, nous appelons à un rassemblement le dimanche 3 juillet à 15 h place de la République à Paris. Des journalistes, des responsables syndicaux et associatifs, des élus prendront la parole.

Pour la liberté de la presse. Pour les droits humains. Pour les idéaux démocratiques. Pour la justice et la vérité. Julian Assange doit être libéré, protégé et indemnisé.

Le 12 juin contre le racisme et les idées d’extrême droite

Le 12 juin contre le racisme et les idées d’extrême droite

Avec la crise économique qu’aggrave la pandémie, notre pays vit une montée phénoménale des inégalités avec d’un côté des millions de personnes dans la pauvreté, le chômage et la précarité, et de l’autre côté une infime minorité qui ne cesse de s’enrichir.
Les services publics sont saccagés avec une privatisation de leurs activités lucratives. Les conséquences, on les a constatées au printemps 2020 dans les hôpitaux et la santé avec le manque de matériel, de masques, de blouses… mais aussi dans l’énergie ou la communication avec l’explosion des tarifs, dans les transports, l’éducation…
Le gouvernement répond par la multiplication de lois liberticides et de division (loi dite de sécurité globale, contre le séparatisme…) comme par les atteintes aux droits sociaux (assurance chômage, réforme des retraite, statut des personnels,…).
Sur ce fond, les idées d’extrême droite se développent en opposant les uns aux autres, en désignant des boucs émissaires , les immigrés, les syndicalistes, des religions, les homosexuels…. Les actes de violence se multiplient jusqu’aux appels factieux de militaires, etc…
Nous appelons à d’autres réponse urgentes mettant au centre des réponses solidaires en matière économique et social, de renforcement des droits individuels et collectifs, de reconquête des services publics qui doivent redevenir des biens commun à tous.

Pour ces raisons, la Convergence nationale de défense et développement des services publics se joint à l’appel pour les libertés du 12 juin et à l’organisation de manifestations dans toutes les villes.

Texte de l’appel unitaire

Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.

Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.

Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite, nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable.
Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.
Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.

Service public en danger :1 000 suppressions d’emplois à la Banque de France !

Service public en danger :1 000 suppressions d’emplois à la Banque de France !

Dès cette annonce connue, la CGT Banque de France et Indecosa-Cgt publiaient un appel que la Convergence a cosigné avec plusieurs dizaines d’autre organisations. l’appel ci dessous.

Nous vous invitons aussi à signer une pétition pour demander un moratoire à ces suppressions d’emploi et l’ouverture d’une table ronde .

Signez la pétiton

 

Dans la période de crise que nous traversons, le Gouverneur Villeroy de Galhau, ancien directeur général délégué de la BNP et véritable « Diafoirius », n’a qu’une seule réponse : « la saignée vous dis-je ! ».
Après avoir engagé une baisse de 20% des effectifs entre 2016 et 2020 et si son projet de 1000 nouvelles suppressions d’emplois aboutit d’ici 2024 (sans la moindre concertation préalable avec les représentants des usagers, associations de consommateurs ou d’élus) : plus de la moitié des effectifs serait ainsi « saignée » en moins de 20 ans (NB : La BDF comptait plus de 18 000 agents dans les années 90, 14 000 agents en 2005 et en compterait environ 8 700 en 2024 …).

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Les usagères et les usagers des services publics mobilisés aux côtés des personnels

Les usagères et les usagers des services publics  mobilisés aux côtés des personnels

La Convergence nationale des Services Publics et ses collectifs répondent à l’appel des fédérations syndicales de la fonction publique CGT, Fédération Autonome, FSU et Solidaires. Elle invite les citoyennes et les citoyens à se mobiliser avec les personnels durant la semaine du 6 au 10 avril 2021.
Beaucoup ont applaudi les premières et premiers de corvée  qui sont nombreux dans les trois versants de la fonction publique. Nous refusons, comme la plupart des usagers qu’il soit une nouvelle fois porté atteinte à l’égalité de traitement sur notre territoire.
C’est pourquoi  avec les usagères et usagers et à l’unisson du personnel, nous refusons que soit remis en question :
• les garanties des fonctionnaires qui permettent ce traitement égal,
• la proximité des établissements et services qui permettent un accès égal quel que soit son lieu de résidence,
• les moyens budgétaires qui permettent d’assurer le recrutement du nombre d’agents nécessaire ainsi que leur formation pour satisfaire dans de bonnes conditions les besoins de chacune et chacun..
Avec eux, nous entendons contribuer à l’élaboration de propositions pour un autre avenir pour la Fonction Publique
Personnels et usagers nos intérêts sont communs, convergeons du 5 au 10 avril !

Non à la casse d’Électricité de France (EDF)

Non à la casse d’Électricité de France (EDF)

Dans un projet dénommé « Hercule » la direction du groupe EDF entend démanteler le groupe. Ce projet strictement financier ne présente aucun intérêt, pour les usagers.
EDF est un groupe industriel de service public qui produit de l’électricité à des tarifs très compétitifs dans l’intérêt des citoyens français et de l’économie nationale. Le transport et la distribution d’électricité sont effectués de manière équitable, sans privilégier la ville au détriment de la campagne grâce à une péréquation du prix garanti par le tarif réglementé. Le prix moyen de l’électricité en France reste l’un des plus bas d’Europe malgré certains choix politiques à contre sens, et avec un bilan carbone parmi les plus faibles d’Europe.
Or le projet « Hercule » vise à découper le Groupe en deux avec des risques pour les usagers :

  • augmenter, différencier les tarifs de l’électricité selon les régions, selon les usagers,
  • réduire les investissements dans les réseaux et leur maintenance, affaiblissant la sécurité

Qualité en baisse, prix en hausse !

Dans le même temps des groupes privés se partageront les productions innovantes, écologiques, porteuses d’avenir et surtout de dividendes pour leurs actionnaires.”
Cette proposition de démantèlement d’EDF est faite après celle de la privatisation des 150 plus grands barrages hydrauliques. La Convergence dénonce le fait que le gouvernement est prêt à se plier à cette injonction européenne alors que les États ne sont nullement tenus de le faire (l’Allemagne et le Portugal l’ont définitivement rejetée). Ces manœuvres ont entrainés un gel des investissements qui n’auraient été amorti qu’au bout de 40 à 50 ans, alors qu’un potentiel de quasi-doublement de la capacité hydroélectrique a été identifié par EDF.
Nous sommes vraiment dans le dogme libéral “privatisation des profits – socialisation des pertes« .
L’énergie doit continuer à relever entièrement du service public de l’énergie. C’est un enjeu majeur et la condition pour :

  • préserver les tarifs, les emplois les conditions de travail et la qualité du service public,
  • développer à la hauteur des besoins la recherche et la mise en œuvre de l’énergie durable propre et non dangereuse dont nous avons besoin.

 La Convergence de Défense des Services publics refuse ce projet Hercule et appelle à la mobilisation citoyenne.

Retrait de la loi « Sécurité globale »

Retrait de la loi « Sécurité globale »

La Convergence des Services Publics se félicite de l’ampleur des mobilisations qui ont eu lieu dans toute la France samedi dernier auxquelles elle a appelé contre le projet de loi « sécurité globale » présenté en procédure accélérée et adoptée par l’Assemblée nationale le 17 novembre dernier.
La Convergence Services Publics s’oppose notamment à toute privatisation des fonctions de la Police et de la Gendarmerie au profit du secteur de la sécurité privée, et à l’extension des prérogatives des polices municipales. Elle réaffirme son attachement à des forces de l’ordre relevant de la Fonction Publique et, en tant que telles, recrutées, formées et assermentées.

Profitant de l’occasion offerte par ce texte, le gouvernement lui a accolé un 3ème volet sur la protection des fonctionnaires de police et des militaires. À juste titre, de nombreux points de cette loi ne comprenant pas moins de 30 articles, sont contestés. Le principal (article 24) concerne la limitation de la captation d’images sur le terrain, notamment lors des opérations de maintien de l’ordre.
La diffusion, en direct sur les réseaux sociaux, d’images de manifestations a permis, ces dernières années, la mise au jour de nombreux cas de violences policières. Ce texte permettrait aux forces de l’ordre de cacher leurs dérapages et poursuivre leur répression en toute impunité, privant les citoyens de tout moyen de contrôle ou de dénonciation.
L’article 22 autoriserait aussi la surveillance de masse, par des caméras aéroportées (drones ou hélicoptères), notamment lors de rassemblements sur la voie publique. La reconnaissance faciale pourrait également être utilisée.
On restreindrait ainsi la possibilité de filmer la police et on renforcerait celle de filmer les citoyens. Cette proposition de loi est liberticide car elle porte atteinte à la liberté d’informer et à la protection de la vie privée. Elle vise à dissuader les citoyens d’exercer leur droit à manifester.
En tant que Service Public, la Police et la Gendarmerie doivent être au service des citoyens et non au service exclusif du pouvoir en place. Avec ce texte, le gouvernement veut donner des gages dangereux à l’extrême droite.
La Convergence s’insurge du glissement de policier « gardien de la paix » en outil de répression du gouvernement quand sa politique d’austérité se heurte à des contestations politiques et sociales d’envergure. Limiter les possibilités de mobilisations citoyennes par des décisions préfectorales iniques et utiliser la crainte des manifestants de subir un déchaînement de violence n’a rien de républicain.
La Convergence réclame donc un grand débat public ayant pour objectif de refonder une police républicaine au service exclusif de la protection de nos libertés, des personnes et des biens. Elle doit disposer des effectifs et des moyens nécessaires à ces missions.
Le service public de la police doit notamment garantir la liberté de manifester et la liberté d’expression, non les contraindre. Un contrôle des élus et des citoyens doit être instauré.
La Convergence des Services publics exige le retrait de cette proposition de loi, et, en cas de refus, demande instamment aux parlementaires de ne pas voter cette loi qui porte une atteinte sans précédent à l’État de droit.

28 novembre : Marchons pour les libertés, avec la Convergence

28 novembre : Marchons pour les libertés, avec la Convergence

La coordination « StopLoiSecuriteGlobale », composée de syndicats, sociétés, collectifs, associations de journalistes et de réalisateurs, confédérations syndicales, associations, organisations de défense de droits humains, comités de familles de victimes, de collectifs de quartiers populaires, d’exilés, de gilets jaunes, appelle toutes et tous à signer cet appel, à se mobiliser et à organiser des Marches des Libertés partout en France ce samedi 28 novembre 2020. Nous ne resterons pas silencieux•ses ni assis•es, nous ne laisserons pas la France devenir une démocratie illibérale sans réagir.

Nous appelons à participer aux Marches des Libertés organisées partout en France, à Paris et dans de nombreuses autres villes, ce samedi 28 novembre 2020.

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