Non aux fermetures de guichets dans les gares

Non aux fermetures de guichets dans les gares

Pour répondre aux propos du Premier vice-président de  la Région Bourgogne – Franche Comté justifiant des fermetures de guichets dans des gares, l’ Association pour la Modernisation de la ligne Paris-Bâle (AMPB) et le Comité de vigilance 70 (CV 70) ont souhaité réagir :

Une ouverture des guichets de gare, ainsi qu’une présence physique d’agents SNCF pour accueillir, informer et sécuriser les usagers sur les quais et dans les trains est pour nous une exigence.

Une gare, c’est un lieu qui se doit d’être ouvert, attractif et où chaque voyageur doit trouver des aides, des conseils… et pas seulement des bornes automatiques en libre-service, surtout quand elles ne sont pas simples d’utilisation et qu’elles ne fonctionnent pas toujours.

Des gares fermées, parfois murées, sans moyens de contacts hormis un numéro de téléphone ou une adresse internet sont la caricature et l’antithèse de la société que nous voulons maintenir.

Partir de statistiques pour justifier les fermetures, tous les technocrates et malheureusement certains décideurs politiques emploient ce triste procédé pour réduire les offres de services.

Les gares sont constitutives de nos villes, et parfois encore de nos villages, elles doivent être conservées et améliorées, comme tous les autres services publics. Elles ne se réduisent pas à une activité spécifique, elles participent de la vie économique et sociale et de la qualité de nos communes. Comme on doit réhabiliter le transport ferroviaire (et surtout le fret vu les attaques actuelles) pour des raisons écologiques et économiques, on doit évidemment tout faire pour que les infrastructures nécessaires soient pensées pour répondre aux besoins des personnes et des territoires.

Les usagers de tous les services publics déplorent de plus en plus un accès aux services publics détérioré en raison d’une « dématérialisation excessive ». Le 17 avril dernier, Madame la défenseure des droits a dans son rapport annuel alerté sur les inégalités d’accès aux services publics.

Si la dématérialisation offre de nouveaux moyens d’accès aux services publics et permet de simplifier l’accès aux informations et aux documents administratifs pour une majorité d’usagers, elle comporte un risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion pour nombre d’entre eux surtout quand elle signifie la fermeture totale des guichets de proximité.

Dans ce cas, selon la défenseure des droits, dématérialisation rime aussi avec déshumanisation.

À ce propos, les Rencontres de Lure UN NOUVEL ÉLAN POUR LES SERVICES PUBLICS des 12-14 mai 2023, mobilisant des représentants de 255 organisations, approuvent pleinement ce choix de la proximité et de l’humanisation de nos services publics.

Menaces sur l’hôpital de jour de Lure

Menaces sur l’hôpital de jour de Lure

Après « la scandaleuse éviction » du docteur François ZIEGLER – contre laquelle nous nous sommes battus avec la très grande majorité des patients, des élus, des personnels – les personnels qui ont découvert ce service de neurologie en apprécient le cadre et la qualité. Mais des patients et des personnels désorientés attirent actuellement notre attention sur la décision de fermeture en juillet, voire ensuite  partielle, et à terme risquant de devenir définitive, si le professeur Moulin – chef du service neuro du CHU et doyen de la faculté de médecine de Besançon – venait à décider de ne plus envoyer des médecins sur Lure, lui-même étant très peu présent sur le site Luron.

Ces patients évoquent également des changements de thérapies qui les mettent mal à l’aise alors, disent-ils, que leur traitement antérieur qui leur convenait avait été long à obtenir. Déboussolés, certains auraient quitté le centre de Lure ou n’y seraient pas retournés. Nous ne sommes pas médecins et nous ne nous permettons pas de juger des choix médicaux opérés, mais ce genre de remarque a été plusieurs fois évoqué.

Si ces fermetures se vérifient, nous pensons que ce serait une nouvelle atteinte inacceptable à un service essentiel pour Lure et pour tout le GH70, et cela donnerait malheureusement raison à ceux qui avec nous prévoyaient la discontinuité voire la disparition progressive de ce service, ce que notre président avait d’ailleurs dit à la directrice scandaleusement intransigeante et rigide sur ce dossier.

Plusieurs centaines de patients, à nouveau bousculés, risquent de se retrouver sans possibilités thérapeutiques de proximité convenables et seront peut-être en danger vital pour certains.

Avec les 255 organisations signataires du Nouvel Élan pour nos Services Publics réunis à Lure les 12-14 mai 2023, nous réaffirmons que la gestion de la pénurie se traduisant par des réductions des offres de soins est inadmissible, humainement, médicalement, socialement, et au nom de l’aménagement égalitaire de nos territoires. ARS et direction hospitalière du GH70 doivent enfin prioriser l’intérêt des personnes (patients et personnels) et l’intérêt des territoires, et donc contrer pour une fois  efficacement les désertifications médicales qui nous mettent à mal.
lls doivent tenir leurs promesses de maintien de l’hôpital de jour à Lure qu’ils avaient effrontément affirmés, et servir l’intérêt général.

Face à cette menace de fermeture, le Comité de Vigilance pour la défense des services publics de proximité de Haute-Saône invite tous les patients, personnels et citoyens à un

Rassemblement de soutien

devant l’hôpital de LURE

mercredi 7 juin 2023 à 12h.

SNCF : à quoi joue la SNCF sur la ligne Mulhouse-Paris ?

SNCF : à quoi joue la SNCF sur la ligne Mulhouse-Paris ?

Nouvelle mauvaise surprise pour les voyageurs de la ligne 4 Mulhouse-Paris Est.

Après avoir laissé les guichets de la gare de Belfort ville totalement fermés plusieurs semaines (une manifestation devant la gare avait notamment contribué à dénoncer cette situation, réunissant le 7 décembre dernier syndicats, associations d’usagers et utilisateurs de la ligne 4),

Nouveau coup dur pour les usagers ce jeudi 15 décembre : une affiche indique que les guichets de la gare de Vesoul sont fermés du 15 au 17 décembre, sans explication particulière.

Conséquence négative parmi d’autres : le train de 7h41 ce jeudi matin au départ de Mulhouse a accumulé les retards (arrivée par exemple à Lure à 9h45 au lieu de 8h28) sans aucune explication autre qu’une annonce indiquant 10 minutes de retard puis 30 minutes, puis 1h20, …) et donc retard dans les gares suivantes..

Pour l’Association pour la Modernisation de la ligne Paris-Bâle, Trop c’est trop !

La SNCF va-t-elle enfin se donner les moyens de respecter les usagers, trop souvent « laissés à quai…vide ».

Va-t-elle enfin se donner les moyens d’assurer une présence humaine dans ses guichets, un automate ou autre appareil de distribution –souvent en panne par ailleurs- ne remplacera jamais un agent compétent pour renseigner les voyageurs ?! Va-t-elle enfin garantir la mise en œuvre des plans de transports de manière exemplaire, autrement dit garantir un authentique service public que chaque citoyen est en droit d’attendre ?

Chinon : Sauvons l’hôpital

Chinon : Sauvons l’hôpital

Le Collectif Convergence d’Indre et Loire les Rassembleurs chinonais du Dimanche sont à l’initiative d’un appel pour alert sur la situation du Centre Hospitalier du Chinonois qui est en danger.

Ils constatent ces dernières années que la qualité de soin et d’accueil se dégrade. Ces atteintes à la santé de la population ont connu leur paroxysme récemment avec la fermeture temporaire des urgences, de la materniser et la poursuite accentuée des suppressions de lits. En cause : des moyens humains et financiers insuffisants avec pour conséquence un personnel soignant maltraité et épuisé.

Ils sont citoyens, usagers, membres ou non d’organisations syndicales, associatives ou politiques. Ils partagent toutes et tous la me exigence de disposer d’un hôpital sur leur territoire qui soit en adéquation avec les besoins de sa population. A ce titre ils interpellents les élus et le gouvernement. La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2023 est mise en débat à l’Assemblée Nationale à partir du 20 octobre. Elle détermine 80% du budgets des hôpitaux.

Ils en appellent solennellement aux pouvoirs publics et aux parlementaires pour que ne soient pas réitérées les erreurs du passé. Ils demandent que soient réévalués les moyens accordés aux hôpitaux, notamment à celui de Chinon. Ils sont déterminés à se mobiliser pour sauver ce Service Public vital.

Ils ont initier une pétition.

Signez la pétition

Ils organisent un premier rassemblement public le jeudi 20 octobre à 20h Salle Olivier Debré, à la mairie de Chion

Le retour des services publics, méthode Macron

La visite d’Emmanuel Macron en Mayenne le 10 octobre devait marquer  » le retour des services publics dans les territoires »
On pouvait donc s’attendre à des annonces de réouverture de maternités, de services hospitaliers, d’écoles, de bureaux de postes, de lignes ferroviaires, etc.. tant les fermetures depuis quelques décennies ont été nombreuses et lourdes de conséquences en terme d’aménagement du territoire et d’accès aux services publics.

De fait, alors que dans un contexte social particulièrement dégradé les besoins de la population sont plus que jamais avérés, la journée s’est soldée par la promesse de réouverture de six sous préfectures d’ici la fin de l’année…..
Chacun appréciera !  Ce que n’a pas manqué de faire le collectif de défense et de développement de Mayenne dans son communiqué :

 

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Les Ch’tis Douaisiens veulent conserver leur Centre Hospitalier !

Les Ch’tis Douaisiens veulent conserver leur Centre Hospitalier !

 

L’ensemble des murs porteurs de la maison « Centre Hospitalier de Douai » s’effondre : Finances insuffisantes, pénurie de personnels, de lits et ses infrastructures pourtant récentes se détériorent.

Il n’est plus possible pour le gouvernement, leur satellite quest l’ARS (Agence Régionale de Santé) des Hauts de France et le Directeur du CH de Douai de le camoufler.

Aucune décision n’est pour l’instant prise pour stopper cette marche vers le chaos.

Pourtant des solutions existent. Pour stopper la maltraitance du personnel et des patient(e)s, et faire revenir les hospitaliers qui ont quitté l’hôpital, il faut :

Effacer la dette de l’Hôpital, comme celle de tous les hôpitaux publics ;

La mise en stage des personnels de santé toujours maintenus en CDD…

Améliorer les conditions de vie et de travail des personnels hospitaliers qui étaient applaudis pendant la pandémie et qui sont aujourd’hui méprisés ;

Des mesures salariales pour fidéliser les médecins et prioriser leur affectation à l’hôpital…

Déclencher une hausse immédiate des salaires et du point d’indice pour rattraper 12 ans de perte de pouvoir d’achat…

Majorer les heures de nuit, de dimanches et de fériés…

Reconnaître les qualifications ;

Déclencher un plan d’urgence pour la formation avec l’augmentation du nombre de places dans les centres de formation et les facultés de médecine…

Aujourd’hui, il y a urgence, notre hôpital public de Douai est en danger

En diminuant constamment les moyens de l’Hôpital le gouvernement valide la destruction de notre Centre Hospitalier de Douai en développant toujours le plus de PPP (Partenariat-Public-Privé)

Toutes les activités du Centre Hospitaliers de Douai doivent revenir et demeurer en filière publique qui garantisse une prise en charge de qualité, financer à 100% par la Sécurité Sociale !

Nous voulons sauvegarder et développer le Service Public Hospitalier dans le Douaisis et en France.

LA SANTÉ N’A PAS DE PRIX !!!

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Le 27 janvier, la Convergence des services publics avec les salarié·e·s !

Le 27 janvier, la Convergence des services publics avec les salarié·e·s !

la Convergence de défense et développement des services publics soutient la journée d’action à l’appel des syndicats du jeudi 27 janvier pour l’emploi et les salaires. Elle invite les salariés à y participer massivement.

Les politiques d’emploi et de salaire dans la fonction publique et les services publics sont aujourd’hui responsables d’une crise profonde se traduisant par des effectifs insuffisants et des difficultés de plus en plus grande de recrutement particulièrement dans la santé ou l’éducation. Cela donne lieu au recours en urgence aux retraités, aux agences intérimaires, au recrutement de contractuels sans que ceux-ci ne disposent toujours des formations et parfois des diplômes requis.

Les difficultés actuelles résultent bien des choix effectués visant à réduire l’emploi dans la fonction publique et les services publics eux-mêmes.
La valeur du point d’indice de la fonction publique est inchangée depuis une dizaine d’années, ce qui conduit à chaque augmentation du SMIC à des mesures de rattrapage pour y ajuster le minimum de rémunération . Cela s’accompagne d’une forte réduction de l’amplitude des carrières et d’une baisse de l’attractivité de la fonction publique.

Les solutions gouvernementales et patronales visent à multiplier les primes défiscalisées et « désocialisés » (heures supplémentaires, primes covid, primes énergie…) pour ne pas répondre aux demande de revalorisation des salaires qui s’expriment dans tous les secteurs d’activité. L’objectif visé est de supprimer des ou les cotisations sociales pour rapprocher le salaire net du salaire brut, mais cela se fait au détriment des solidarités : ceux sont ces cotisations (le salaire socialisé) qui permettent de financer la sécurité sociale pour prendre en charge les dépenses dues à la maladies, celles liées à la famille, la retraite.…
Face aux difficultés à vivre de beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens, et ouvrit un avenir à notre jeunesse il y a besoin de faire prévaloir d’autre choix en matière d’emplois et de salaire : redévelopper les services publics, embaucher dans tous les secteurs d’activité dans le privé comme dans la fonction publique et les services publics comme dans le privé.
Retrouvons nous tous ensemble dans les manifestations du jeudi 27 janvier.

Paris le 19 janvier 2022

La Souterraine : Pour un plan de rupture

La Souterraine : Pour un plan de rupture

Depuis des années, les gouvernements successifs accompagnent les plans de désindustrialisation, subventionnant le patronat et laissant sur le bord de la route, les salarié-·es et leur famille. D’une entreprise à l’autre, la méthode est la même, cruelle, cynique : diminution des commandes de grands groupes (Caterpillar, PSA et Renault…), délocalisation, mise en difficulté des entreprises, précarisation et suppression d’emplois…Ensuite vient le temps des belles promesses, des repreneurs de site accueillis comme des sauveurs, soutenus par des aides publiques pour ensuite mieux les dépouiller.

Depuis des années, les gouvernements successifs détruisent le Service Public,
externalisant et privatisant les parties les plus rentables et diminuant sa bonne marche afin de rendre le service moins efficace pour justifier la réforme au nom d’une nécessaire « modernisation ». Opposer les agentes et agents du public aux salarié.es du privé, prétexter des avantages pour mieux s’attaquer au statut de la Fonction Publique, dénigrer les mouvements de résistance en parlant de « prise d’otage », sont autant d’attaques d’une politique qui n’est plus au service de la population. Là encore, le mépris est au rendez-vous, faisant applaudir le personnel soignant tout en continuant de casser le service hospitalier ou
proposant une minute de silence pour un professeur assassiné dans une Education Nationale de plus en plus dépouillée.

Depuis des années, les gouvernements successifs se soumettent au pouvoir économique, privilégiant le profit à court terme au détriment de l’humain et de l’environnement, désertifiant les territoires ruraux et ghettoïsant les quartiers populaires. Alors que le réchauffement climatique et la pandémie démontrent qu’on ne peut dissocier le social de l’environnement et que l’urgence nécessite une prise en compte mondiale du problème, les résolutions de la COP 26 ne sont pas à la hauteur des enjeux, continuent dautoriser une consommation d’énergie de plus en plus importante et le chacun pour soi, tout en
culpabilisant nos comportements individuels.

Et pourtant, notre monde ne manque pas de richesses. L’économie mondiale continue de prospérer mais comme le dit OXFAM, « l’écart entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuser : au sommet, les richesses s’accroissent de façon vertigineuse, tandis qu’elles diminuent au bas de l’échelle. Depuis 2015, 1 % de la population mondiale est plus riche que l’ensemble des 99 %. » Les derniers scandales des Pandora Papers et ses dizaines de milliards échappant à l’impôt, « légalement » nous dit-on encore sans sourciller, sont à mettre en
parallèle avec les 100 € offerts gracieusement par le gouvernement aux personnes vivant avec moins de 2000 € par mois pour pallier la montée du prix du carburant, du gaz, de l’électricité.

Assez de mépris !! Assez de mensonge !! L’Histoire n’est pas finie, organisons la riposte !

Moins d’emploi, moins de salaire, moins de Service Public, moins de protection sociale pour la majorité de la population, pour nous, les premières et premiers de cordée, les productrices et producteurs de richesse, ceux et celles qui pourtant font vivre au quotidien les valeurs de la démocratie. N’attendons pas de sauveur suprême dans les rangs de celles et ceux qui nous exploitent jour après jour et détruisent la nature, et prenons nos affaires en main.

Nous appelons les travailleuses et travailleurs, les agentes et agents, les usagères et usagers, les élu.es, les citoyennes et citoyens de Creuse et d’ailleurs à se réunir le 18 décembre 2021 à La Souterraine afin de faire entendre notre voix.

Nous ferons entrer dans le débat public le projet de loi écrit par les GM&S pour que plus jamais, les salarié-·es ne soient jeté-·es comme des mouchoirs par des donneurs d’ordres qui ont le droit de vie ou de mort sur les sous-traitants. Cela dure ainsi depuis des années et les restructurations sont banalisées. A la merci de ces donneurs d’ordres, trop de salarié-es de la ditions de travail, ou même comme les GM&S, se voient licencier.

Nous relaierons l’appel du collectif « plus jamais ça » qui affirme : « une opportunité historique nous est donnée : celle d’une remise à plat d’un système injuste, climaticide et sexiste. Celle de réaliser les changements politiques nécessaires, les plus importants de ces dernières décennies. Celle d’un progrès collectif, jamais réalisé depuis des générations, pour un monde juste et durable. Celle de construire un monde « d’après » qui profite à toutes et tous et non plus à une minorité privilégiée, et préserve notre avenir et celui de la planète. »
Toutes et tous, ensemble, exigeons un monde meilleur pour nous et pour les nouvelles générations. Capitalisons nos colères et construisons ensemble le jour d’après, celui qui marquera enfin la disparition de l’exploitation et de sa classe dominante. Un monde, juste, féministe, solidaire, écologique et durable !

Cette mobilisation est une première étape d’un mouvement qui a vocation à s’amplifier et à imposer dans le débat national préélectoral une alternative aux politiques libérales mortifères, au saccage de la planète et aux idées nauséabondes d’extrême droite.

Défendons le service public postal en Val de Marne

Défendons le service public postal en Val de Marne

Alors qu’elle a réalisé plus de 2 milliards d’euros de bénéfice en 2020, la direction de la Poste veut se désengager de ses missions de service public sur l’ensemble du territoire. Elle utilise la crise sanitaire pour accéler ce mouvement.
Dans le Val de Marne pour 2021, ceux sont 45 des 82 bureaux de Poste qui sont menacés de fermeture ou de réduction des horaires d’ouverture. Cela concerne déjà 16 communes (Bry, Charenton, Choisy, Créteil, Fontenay, Ivry, Le Perreux, Limeil-Brévannes, Orly, Saint-Mandé, Saint Maur, Saint Maurice, Thiais, Valenton, Villeneuve Saint-Georges, Vincennes). D’autre communes sont concernées d’ici la fin de l’année. Mais toutes le seront à court ou moyen terme.
La direction de la Poste du Val de Marne veut ouvrir plus tard les bureaux, les fermer plus tôt voire entre 12h et 14h et même des demi-journées ou journées complètes dans la semaine. Tous les usagers seront pénalisés et notamment ceux qui se rendent à leur bureau de Poste avant ou après leur journée de travail ou pendant leur pause méridienne. Cette réduction des horaires d’ouvertures risque de faire baisser la fréquentation de ces bureaux, baisse de fréquentation qui servira de prétexte pour fermer définitivement le bureau comme de nombreux exemples le prouvent.
Ces mesures sont la conséquence des suppressions de postes de guichetières et de guichetiers. Selon les communes c’est 20 à 25 % d’emplois en moins. Cela se traduit aussi par une dégradation des conditions de travail des personnels.

La direction de La Poste prétend palier les fermetures de bureaux avec l’ouverture de Relais Poste Commerciaux qui ne proposent au mieux que 20 % des services assurés par les bureaux de plein exercice et notamment les services financiers (Banque postale ou distributeur de billets).

Pour la Convergence de Défense et de Développement des Services Publics la Poste est et doit rester un service public de proximité pour répondre aux besoins de la population et en premier lieu des plus démunis que ce soit sur le plan économique que numérique.

Durant la pandémie le besoin d’un service public postal fort et présent partout a été revendiqué tant par la population, les élus, les organes de presse et les entreprises.
Au delà de la Poste c’est le gouvernement qui est responsable de cette politique qui vise la course au profit au détriment de la satisfaction des besoins des usagers. La Convergence va interpeller la représentante du gouvernement dans notre département, la Préfète du Val de Marne. Elle appelle usagers, postiers et élus à un RASSEMBLEMENT DEVANT LA PRÉFECTURE le 1 juin de 16h30 à 18h30.

Elle appelle à signer la pétition

Pour un service public de proximité,

Défendons le service public postal en Val de Marne

 

  • Non aux fermetures et ux réductions des horaires d’ouverture de bureaux
  • Non aux suppressions d’emplois de guichetière et de guichetiers

Pour le service public postal en Val de Marne

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