Contre les fermetures de lignes dans les transports en commun d’Île-de-France 

Contre les fermetures de lignes dans les transports en commun d’Île-de-France 

Le 11 octobre Île-de-France Mobilités présidée par Valérie Pecressse a décidé de réduire l’offre de transport public sur 165 lignes de bus RATP, 13 lignes de métro, 3 lignes de RER, 3 lignes de Transiliens et 6 lignes de tramway. Cela concerne concernent près de 9,4 millions de déplacements quotidiens pour limiter les coûts à sa charge. Cette recherche d’économie vise également préparer la privatisation qui doit intervenir au plus tard le 1er janvier 2025. En effet ce moins disant social est destiné à favoriser les marges des entreprises privées qui soumissionneront. Ces recherches d’économie se font sur le dos des usagers, des personnels et de la santé de tous les franciliens :

  • la dégradation du fonctionnement des transports en commun en Île-de-France s‘accentue tous les jours : attente de plus en plus longue, allongement du temps entre deux bus, transports bondés, usagers mécontents.
  • la dégradation des conditions de travail des chauffeurs de bus les épuisent ce qui entraîne maladies et démissions.

L’urgence climatique, la crise énergétique nécessitent pourtant des transports publics de qualité et en nombre suffisant être une réelle alternative à la voiture individuelle

En plus, le Conseil Régional envisage l’augmentation du Pass-Navigo alors que l’inflation et le pouvoir d’achat sont en berne. C’est une double peine : service dégradé et coût majoré !

C’est pourquoi la Convergence des services publics revendique :

  • L’augmentation des moyens financiers à la hauteur des besoins,

  • L’embauche des conductrices, conducteurs nécessaires au bon fonctionnement des réseaux RATP , SNCF et bus sous contrat publics et la revalorisation de leurs salaires,

  • Le rétablissement des postes agents supprimés dans les gares SNCF et une présence humaine durant leur ouverture,

  • L‘abandon du processus de privatisation de la RATP et de la SNCF par l’ouverture à la concurrence,

  • Le gel du prix du Pass Navigo.

Pour toutes ces raisons la Convergence apporte son soutien aux initiatives unitaires des organisations syndicales des personnels des transports prévues le 10 novembre.

« Quand tout sera privé, nous serons privé de tout »

2000 élus pour défendre l’Aubrac

2000 élus pour défendre l’Aubrac

2000 élus, maires, conseillers municipaux et communautaires, conseillers départementaux, régionaux, députés et sénateurs, au travers de délibérations dans leurs collectivités ou par des lettres, ont porté l’exigence des populations, d’obtenir de l’État un engagement et une participation financière à la hauteur des enjeux climatiques et d’équilibre des territoires pour la réhabilitation et la modernisation de la ligne de « l’Aubrac ». Ils soulignent que l’Europe vient de décider de réduire de 55 % les émissions de CO2 d’ici 2032. Le choix du ferroviaire, mode de transport le plus propre pour les voyageurs et les marchandises, s’impose. Il en est un des vecteurs essentiels. La ligne de « l’Aubrac » se trouve au cœur de ces enjeux.Sur nos photos les responsable du Comité pluraliste pour que vive la ligne SNCF du Massif Central, Béziers_Clermont Ferrand- qui se sont chargé d’envoyer au Ministre Délégué auprès de la Ministre de la Transition Écologique Chargé des transports ces lettres et délibérations.

Faire passer le train de nuit Paris – Briançon par Pertuis en 2021

Faire passer le train de nuit Paris – Briançon par Pertuis en 2021

Plusieurs collectifs d’usagers des Alpes du Sud militent depuis cet été pour que le train de nuit Briançon-Paris passe par Pertuis pendant la durée des travaux (9 mois) sur les lignes Veynes-Valence et Veynes-Grenoble. Ce projet n’a rien de farfelu mais la SNCF n’en veut pas et s’entête à vouloir un service de car couteux et polluant pour remplacer le train.

Les maires et leurs conseils municipaux demandent aussi de maintenir cette ligne de vie indispensable. Comme personne ne juge bon de leur répondre les collectifs s’adressent au gouvernement pour s’étonner comment de telles décisions peuvent-elles être prises depuis Paris sans échange avec les élus du territoire au moment où les Alpes du sud nourrissaient l’espoir de sortir au plus vite d’une année terrible d’isolement et de mise à l’arrêt des activités sociales, culturelles, sportives que les aides de l’Etat peinent à compenser.

Ils soulignent combien « un tel manque de dialogue, et de souplesse dans l’exploitation, discrédite les annonces récentes de relance des trains de nuit et du fret ferroviaire »

Ils appellent les Ministres « instamment à reprendre en main ce dossier et à prendre, en lien avec le territoire, la seule bonne décision qui s’impose : faire circuler le train de nuit Paris – Briançon via la ligne Cavaillon-Pertuis en 2021 »

Aubrac : toujours pas de réponse de l’État

Aubrac : toujours pas de réponse de l’État

Le 19 octobre 2020, le Comité pluraliste de défense de la ligne SNCF Paris – Clermont-Ferrand – Béziers appelait les élus concernés par la ligne à signer la demande de renouvellement de la convention qui lie L’État, les Conseils Régionaux, La SNCF pour que l’infrastructure ferroviaire de Béziers à Clermont-Ferrand soit correctement entretenue et modernisée pour lever toutes les interdictions et limitations de vitesse, que le train « Aubrac » continue d’être un train d’équilibre du territoire inter cité avec du matériel rénové et bi-mode. »
A ce jour, et ce n’est pas définitif : huit Sénateurs, huit Députés, 2 Conseils Départementaux, Pays du Haut Languedoc et Vignoble, 3 Communautés de Communes, 156 Communes, 4 Vice-présidents des Conseils Régionaux Occitanie et AURA, ont soutenu, par leurs signatures et interventions la démarche du collectif.
Les Conseils Régionaux Occitanie et AURA ont déjà fait part de leur volonté de s’engager et de participer financièrement au maintien et au développement de la ligne de « l’Aubrac ».

L’État et SNCF Réseau vont-ils avoir cette même volonté ?

C’est de la responsabilité du Gouvernement.

Au niveau Européen, les États membres dont la France se sont engagés pour réduire de 50 % le CO2 à l’horizon de 2030. Rappelons que les transports routiers et autoroutiers représentent 96 % de ces émissions sur la part des 34 % des émissions de CO2 totales dues aux transports.
L’État doit respecter ses engagements européens, nationaux, et les conclusions de la Convention Citoyenne pour le climat avec des actes concrets. Va-t-il respecter les volontés exprimées par les élus et les populations. Dans les jours qui viennent, le gouvernement a une occasion réelle de le prouver. Des négociations sont en cours.
L’avenir appartient à un mode de transport non polluant. Le rail Service Public en est le vecteur principal.

Reconstruire une France solidaire et industrielle ne se fera pas sans un grand retour du service public ferroviaire

Reconstruire une France solidaire et industrielle ne se fera pas sans un grand retour du service public ferroviaire

La crise sanitaire majeure que connaissent la France et le monde depuis le début de cette année 2020 constitue la face aiguë d’une crise globale : crise sociale, économique voire politique, liée à la gestion et aux conséquences de la crise sanitaire, mais aussi crise environnementale majeure dont l’humanité ne connaît hélas encore que le début. Au-delà de l’impérieuse nécessité de développer le service public hospitalier hors de toute considération d’économies budgétaires pointe le besoin de mettre fin aux politiques de délocalisations et de désindustrialisation désarmant notre pays face aux imprévus et entrainant une trop grande dépendance de la France vis-à-vis d’autres pays. Le libre-échangisme débridé n’apparaît soudain plus comme la religion officielle ; les diktats du court terme et de l’individualisme généralisé sont mis en question devant la réalité matérielle. À rebours de ses orientations antérieures, le Président de la République Française a dû reconnaître le besoin de s’affranchir parfois des lois du marché pour répondre à l’intérêt général. Cela dit, il faudra vérifier que ces bonnes intentions se traduisent par des actes. Nous aimerions entendre le Ministre des transports et le Président de la SNCF décliner ce tardif mais sage mea culpa pour le transport ferroviaire, qui a besoin également d’un plan d’urgence. Lire la suite

Pour la sécurité des usagers dans les trains

La Convergence s’inquiète de la façon dont la SNCF et les autres exploitants ferroviaires assurent la sécurité quotidienne des voyageurs, et des voyageuses, dans les trains. La privatisation envisagée ne fera qu’empirer cette situation comme le montre l’exemple britannique.

L’importance et l’urgence du sujet imposent une expertise contradictoire associant directions, représentants de l’Etat, des usagers du personnel, et des élus concernés.

La Convergence nationale des services publics salue et soutient les différentes initiatives des organisations syndicales des cheminots et l’ensemble des modalités d’action choisies qui ont permis d’alerter l’opinion publique sur ce sujet criant et vital.

La Convergence nationale appelle l’ensemble de ses collectifs et les usagers à soutenir les cheminots dans leur action : leur statut leur permet encore de refuser qu’un train parte s’il présente des risques de sécurité. Qu’en sera-t-il demain ?

L’intérêt des cheminots et des usagers du rail est le même : avoir un service public de qualité, accessible à toutes et à tous. Le choix que fait le gouvernement est le choix de la privatisation donc de la rentabilité immédiate. Il se traduit par une intensification des fermetures des gares secondaires, de trains et la suppression d’emploi dans les trains, les guichets et sur les quais.

La Convergence Nationale appelle l’ensemble des collectifs services publics et de ses organisations partenaires à soutenir les actions de la Convergence Nationale Rail et à participer à son Assemblée générale du samedi 30 novembre à 9H30 à Paris.

La convergence appelle les usagers et les collectifs à rejoindre la manifestation du 5 décembre. La gène que nous subirons dans nos transports quotidiens et exceptionnels du fait de la grève est nécessaire à l’établissement d’un rapport de force face à l’attaque globale sur les services publics et l’ensemble des branches et du financement de la sécurité sociale. La Convergence espère donc que les conditions seront réunies pour permettre la reconduction de ce mouvement. 

La Lozère se bat pour le train

L’État et la SNCF-Réseau doivent assumer leurs responsabilités et garantir l’avenir du réseau ferroviaire du Massif Central.

Les usagers sont invités par le « Comité Pluraliste de réhabilitation, de défense et de promotion de la ligne SNCF Béziers-Clermont-Ferrand-Paris » et  de la « Convergence nationale Rail » à exiger la modernisation, l’entretien de la voie ferrée dans toute la Lozère

Il y a urgence !

Ils appellent à un

Rassemblement en gare de Marvejols

Samedi 15 juin 2019 à 10h30

 

Entretenir et moderniser tout le réseau ferroviaire en Lozère est une nécessité absolue pour :

  • De Béziers à Clermont-Ferrand, continuer à desservir les Etablissements scolaires publics et privés, par trains. Si cela n’était plus le cas, ce serait 4 320 autocars de plus par an sur les routes.Bonjour les dégâts, les accidents, la pollution.
  • Supprimer les limitations de vitesse pour diminuer les temps de parcours par train entre Béziers-St Chély, Marvejols-Mende-Labastide, Langogne-Alès. Aujourd’hui on met plus de temps entre Béziers-Marvejols qu’il y a 50 ans. Les travaux de modernisation et d’entretien de la voie pourraient être effectués par les cheminots.
  • Exiger de la SNCF un matériel voyageur roulant propre et confortable. Il est nécessaire de construire un matériel voyageur TER de qualité, des locomotives adaptées au Massif Central et aux lignes de Montagne, comme en Suisse. Le développement de l’industrie ferroviaire dans notre Région Occitanie entrainerait des embauches stables, ferait diminuer le chômage.
  • Lever l’interdiction de circulation des trains de marchandises entre Béziers et Marvejols. Aujourd’hui seuls les trains de l’armée pour le camp du Larzac et du service Equipement-SNCF-Réseau sont autorisés. Les trains de bois, de produits de carrières dont celle des « Ajustons » en Lozère », d’eaux minérales, de produits métallurgiques, d’animaux vivants, de produits agroalimentaires, le ferroutage, ne le sont pas. Pourquoi ? Etat et SNCF-Réseau font le choix de polluer avec d’avantage de camions sur les routes et autoroutes. La modernisation complète du réseau ferroviaire dans le Massif Central s’impose aujourd’hui avec plus de force et rapidement. Il y a urgence « Planète ». Le train est utile et écologique.
  • D’adapter les horaires et correspondances en fonction des besoins des usagers.Les trains à 1€ ont permis de multiplier par 10 leurs fréquentations.
  • Réhumaniser les gares et les trains.
  • Augmenter le nombre de train TER entre la Préfecture de la Lozère vers le Sud et vers Toulouse.
  • Maintenir le TET « L’Aubrac », dernier Inter cité du Massif Central devenu un symbole du Service Public Ferroviaire National dans la ruralité.