Le 26 septembre, contre la casse du fret ferroviaire

Le 26 septembre, contre la casse du fret ferroviaire

La Convergence nationale des collectifs de défense et développement des services publics soutient l’action des syndicats cheminots du mardi 26 septembre initiée par l’intersyndicale cheminots (CGT, Sud rail, CFDT) qui appelle partout en France à une journée de mobilisation.

La commission de Bruxelles demande le remboursement de 5 milliards d’euros d’aides publiques allouées depuis 2007 au fret ferroviaire au motif que cela aurait faussé la concurrence…

Pour la commission de Bruxelles, le fret ne peut que relève du libre jeu du marché !…

Le gouvernement plutôt que de s’opposer à la commission européenne a décidé de fermer l’établissement de la SNCF et d’ abandonner nombre d’activités en créant 2 nouvelles entités dont le capital sera ouvert à d’autres acteurs.

Sur le fond, il faut remarquer que toute la politique de libéralisation des transports impulsée par l’Union européenne s’est traduite par un transfert massif du trafic des marchandises sur la route. La fermeture de fret ferroviaire augmentera cette situation  alors que les exigences d’une transition écologique devraient au contraire se traduire par un développement du transport ferroviaire des marchandises.

En France comme en Europe, nous avons pour cela besoin de politiques publiques au service de l’intérêt général. Leur mise en œuvre passe par des services publics à ces différents niveaux.

c’est pourquoi la Convergence services publics appelle à participer aux actions des syndicats cheminots du mardi 26 septembre 2023. Cette mobilisation s’inscrit dans la reconquête des services publics en Europe.

Non à la liquidation de Fret SNCF

Non à la liquidation de Fret SNCF

La Commission européenne a ouvert une enquête ciblant Fret SNCF et considérant que cette entité a reçu des aides incompatibles de l’État français par rapport aux dogmes libéraux de Bruxelles. Au nom du prétendu principe de « concurrence libre et non faussée », elle veut faire disparaître Fret SNCF avec pour conséquence le transfert de plusieurs milliers de camions supplémentaires par an sur nos routes.

Alors que pour préserver le climat et nos emplois, il faut sortir des logiques libérales et de la soumission du transport de marchandises par rail à l’économie de marché. IL faut faire prévaloir l’intérêt commun. IL faut que gouvernement français s’oppose à cette menace sur Fret SNCF et ses 5 000 cheminotes et cheminots.

25 organisations syndicales, associatives et politiques ont pris l’initiative, dans une tribune dans la presse appelent l’État français à ne pas sacrifier Fret SNCF sur l’autel de la concurrence et proposent de sortir le fret ferroviaire du marché de la concurrence et de créer un grand service public, unifié et cohérent, de transport ferroviaire et routier de marchandises

La Convergence de défense et développement des services publics est en accord total avec cet appel qui rentre en résonance avec les journées de Lure qu’elle a organisées avec la CNR et la Coordination des hôpitaux et maternités de proximité et où un atelier a été consacré au service public ferroviaire car nous sommes conscient qu’il n’y aura pas de lutte efficace contre le réchauffement climatique dans notre société sans renforcement des services publics et notamment du ferroviaire.

La Convergence des Services Publics sera partie prenante pour faire converger les forces syndicales, politiques et associatives qui veulent organiser démocratiquement une politique alternative des transports vraiment efficace de préservation de l’environnement et de lutte contre le changement climatique, tout en tenant compte des conditions sociales des salarié·e·s.

Non aux fermetures de guichets dans les gares

Non aux fermetures de guichets dans les gares

Pour répondre aux propos du Premier vice-président de  la Région Bourgogne – Franche Comté justifiant des fermetures de guichets dans des gares, l’ Association pour la Modernisation de la ligne Paris-Bâle (AMPB) et le Comité de vigilance 70 (CV 70) ont souhaité réagir :

Une ouverture des guichets de gare, ainsi qu’une présence physique d’agents SNCF pour accueillir, informer et sécuriser les usagers sur les quais et dans les trains est pour nous une exigence.

Une gare, c’est un lieu qui se doit d’être ouvert, attractif et où chaque voyageur doit trouver des aides, des conseils… et pas seulement des bornes automatiques en libre-service, surtout quand elles ne sont pas simples d’utilisation et qu’elles ne fonctionnent pas toujours.

Des gares fermées, parfois murées, sans moyens de contacts hormis un numéro de téléphone ou une adresse internet sont la caricature et l’antithèse de la société que nous voulons maintenir.

Partir de statistiques pour justifier les fermetures, tous les technocrates et malheureusement certains décideurs politiques emploient ce triste procédé pour réduire les offres de services.

Les gares sont constitutives de nos villes, et parfois encore de nos villages, elles doivent être conservées et améliorées, comme tous les autres services publics. Elles ne se réduisent pas à une activité spécifique, elles participent de la vie économique et sociale et de la qualité de nos communes. Comme on doit réhabiliter le transport ferroviaire (et surtout le fret vu les attaques actuelles) pour des raisons écologiques et économiques, on doit évidemment tout faire pour que les infrastructures nécessaires soient pensées pour répondre aux besoins des personnes et des territoires.

Les usagers de tous les services publics déplorent de plus en plus un accès aux services publics détérioré en raison d’une « dématérialisation excessive ». Le 17 avril dernier, Madame la défenseure des droits a dans son rapport annuel alerté sur les inégalités d’accès aux services publics.

Si la dématérialisation offre de nouveaux moyens d’accès aux services publics et permet de simplifier l’accès aux informations et aux documents administratifs pour une majorité d’usagers, elle comporte un risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion pour nombre d’entre eux surtout quand elle signifie la fermeture totale des guichets de proximité.

Dans ce cas, selon la défenseure des droits, dématérialisation rime aussi avec déshumanisation.

À ce propos, les Rencontres de Lure UN NOUVEL ÉLAN POUR LES SERVICES PUBLICS des 12-14 mai 2023, mobilisant des représentants de 255 organisations, approuvent pleinement ce choix de la proximité et de l’humanisation de nos services publics.

SNCF : à quoi joue la SNCF sur la ligne Mulhouse-Paris ?

SNCF : à quoi joue la SNCF sur la ligne Mulhouse-Paris ?

Nouvelle mauvaise surprise pour les voyageurs de la ligne 4 Mulhouse-Paris Est.

Après avoir laissé les guichets de la gare de Belfort ville totalement fermés plusieurs semaines (une manifestation devant la gare avait notamment contribué à dénoncer cette situation, réunissant le 7 décembre dernier syndicats, associations d’usagers et utilisateurs de la ligne 4),

Nouveau coup dur pour les usagers ce jeudi 15 décembre : une affiche indique que les guichets de la gare de Vesoul sont fermés du 15 au 17 décembre, sans explication particulière.

Conséquence négative parmi d’autres : le train de 7h41 ce jeudi matin au départ de Mulhouse a accumulé les retards (arrivée par exemple à Lure à 9h45 au lieu de 8h28) sans aucune explication autre qu’une annonce indiquant 10 minutes de retard puis 30 minutes, puis 1h20, …) et donc retard dans les gares suivantes..

Pour l’Association pour la Modernisation de la ligne Paris-Bâle, Trop c’est trop !

La SNCF va-t-elle enfin se donner les moyens de respecter les usagers, trop souvent « laissés à quai…vide ».

Va-t-elle enfin se donner les moyens d’assurer une présence humaine dans ses guichets, un automate ou autre appareil de distribution –souvent en panne par ailleurs- ne remplacera jamais un agent compétent pour renseigner les voyageurs ?! Va-t-elle enfin garantir la mise en œuvre des plans de transports de manière exemplaire, autrement dit garantir un authentique service public que chaque citoyen est en droit d’attendre ?

Contre les fermetures de lignes dans les transports en commun d’Île-de-France 

Contre les fermetures de lignes dans les transports en commun d’Île-de-France 

Le 11 octobre Île-de-France Mobilités présidée par Valérie Pecressse a décidé de réduire l’offre de transport public sur 165 lignes de bus RATP, 13 lignes de métro, 3 lignes de RER, 3 lignes de Transiliens et 6 lignes de tramway. Cela concerne concernent près de 9,4 millions de déplacements quotidiens pour limiter les coûts à sa charge. Cette recherche d’économie vise également préparer la privatisation qui doit intervenir au plus tard le 1er janvier 2025. En effet ce moins disant social est destiné à favoriser les marges des entreprises privées qui soumissionneront. Ces recherches d’économie se font sur le dos des usagers, des personnels et de la santé de tous les franciliens :

  • la dégradation du fonctionnement des transports en commun en Île-de-France s‘accentue tous les jours : attente de plus en plus longue, allongement du temps entre deux bus, transports bondés, usagers mécontents.
  • la dégradation des conditions de travail des chauffeurs de bus les épuisent ce qui entraîne maladies et démissions.

L’urgence climatique, la crise énergétique nécessitent pourtant des transports publics de qualité et en nombre suffisant être une réelle alternative à la voiture individuelle

En plus, le Conseil Régional envisage l’augmentation du Pass-Navigo alors que l’inflation et le pouvoir d’achat sont en berne. C’est une double peine : service dégradé et coût majoré !

C’est pourquoi la Convergence des services publics revendique :

  • L’augmentation des moyens financiers à la hauteur des besoins,

  • L’embauche des conductrices, conducteurs nécessaires au bon fonctionnement des réseaux RATP , SNCF et bus sous contrat publics et la revalorisation de leurs salaires,

  • Le rétablissement des postes agents supprimés dans les gares SNCF et une présence humaine durant leur ouverture,

  • L‘abandon du processus de privatisation de la RATP et de la SNCF par l’ouverture à la concurrence,

  • Le gel du prix du Pass Navigo.

Pour toutes ces raisons la Convergence apporte son soutien aux initiatives unitaires des organisations syndicales des personnels des transports prévues le 10 novembre.

« Quand tout sera privé, nous serons privé de tout »

A la SNCF : un virus peut en cacher un autre !

La Convergence nationale Rail avec laquelle nous partageons l’exigence d’un service public ferroviaire de qualité publie un communiqué de presse que nous relayons

Depuis près de 30 ans, un mal ronge l’entreprise publique, la politique libérale décidée au plan européen (4 paquets ferroviaires) qui a été mise en place par les gouvernements successifs avec la finalité : la concurrence libre et non faussée… Une succession de lois et de réformes qui ont conduit en France à la loi LOM, avec l’éclatement de la SNCF en cinq sociétés anonymes. La première expérience de libéralisation qui a été conduite pour le fret s’est traduite par un échec pour l’entreprise mais également pour l’environnement. On est passé de 60 milliards de tonnes/km en 1980 à moins de 20 milliards de TK en 2015 avec une suppression massive de plus de 20 000 emplois. Dans le même temps, les dirigeants de la SNCF poursuivaient une politique d’externalisation par le rachat d’autres entreprises et le développement des filiales routières, créant les conditions de sa propre concurrence. Malgré les objectifs affichés de relance du fret, la logique de réduction des coûts et des emplois condamne toute possibilité de reprise des trafics. Le premier bénéficiaire a été le transport routier, les nouveaux opérateurs sont restés à la marge quand ils n’ont pas fait faillite ou jeter l’éponge. Une spirale de déclin qui a conduit à délaissé de nombreux territoires, à abandonner de nombreux chargeurs, à détruire l’emploi s’est accompagnée d’une perte des savoir-faire et affaibli l’entreprise publique
Contrairement à ce qui est véhiculé, de nombreux cheminots changent de métier en interne et accumulent des expériences utiles pour l’exercice de leurs nouveaux métiers.
La régionalisation a permis de développer les transports au quotidien avec un succès relatif en raison du manque de soutien de l’État qui n’a pas assuré ses charges financières. Aujourd’hui, la région devient un élément décisif pour l’avenir du réseau. Après les rapports, Duron, Spinetta, le dernier en date, Philizot, définit deux catégories de lignes en fonction du nombre de trains et du tonnage transporté, pour réaliser les investissements et des charges d’entretien des infrastructures. Les premières, les lignes à caractère structurant dites nationales avec un certain niveau d’activité pourront bénéficier à la fois du financement de l’Etat et de Réseau SNCF à travers des contrats de plan et les autres, dites de dessertes fines, verront essentiellement leur entretien supporté essentiellement par les régions.
Des conventions ont été signées entre l’État et les régions pour définir la stratégie en termes d’entretien avec le choix de leur faire supporter les décisions politiques sur le maintien des lignes voire à faire des reports vers le réseau routier. Cela au moment où tout exigerait de relancer le transport ferroviaire public avec une stratégie nationale pour répondre aux défis environnementaux.
Avec la pandémie, la SNCF connait des pertes abyssales, en deux ans près de 8 milliards qui s’ajoutent à une dette colossale dépassant les 50 milliards avec le manque d’investissements ne permettent pas d’envisager l’avenir dans de bonnes conditions. Où en est-on de la reprise de 35 milliards par l’État de la dette qui pourtant lui revient ? Une nouvelle saignée est à craindre pour le malade !
En refusant d’appliquer à la SNCF le «quoiqu’il en coûte», comme pour Air France et Renault, le choix politique est fait de continuer à fragiliser le Groupe public. En lui évitant de sortir de l’impasse on lui interdit de remplir son rôle stratégique pour maintenir les liens économiques et sociaux si utiles aux territoires les moins bien lotis.
Le choix de financer les autres modes de transport, loin d’être écologiques, vise à poursuivre la casse du service public et à s’affranchir des trucs que constituent le Grenelle de l’environnement et les différents sommets sur le climat. 7000 € de subvention par voiture électrique (+ 1500€ par prise) dont le bilan carbone reste à prouver, à cause des batteries, consiste à subventionner l’industrie chinoise. Près de 80 milliards dépensés en 10 ans au détriment du financement du réseau pour développer les dessertes fines des territoires, l’achat de nouveaux matériels, la relance indispensable du Fret et des trains de nuit. Va–t-on assister à un déménagement du territoire que la loi NOTRE et la future loi de différentiation territoriale va finir d’achever? Les élus comme les citoyens doivent combattre cette politique qui conduit à l’abandon de la population située en dehors des grandes villes.
Actuellement, sous couvert du ministère des transports, la direction SNCF poursuit les économies par une réduction de l’offre sur l’ensemble des territoires, validée par les Régions pour la partie TER voire TET. Ce sont des guichets fermés, des salles d’attentes closes et des usagers contraints d’attendre dans le froid pour respecter les gestes barrières. Situation ubuesque, quand à bord des trains, la SNCF met fin à la réservation obligatoire pour favoriser les remplissages. En début et fin de semaine de nombreux étudiants et scolaires voyagent dans la situation du métro aux heures de pointe. Privés de la restauration et d’autres services dans les grandes gares aux halls immenses, les usagers dans des TGV sont priés d’éviter de se restaurer, mais finissent par le faire à moins d’un mètre d’un autre usager.
A bord des trains, qu’en est-il du nettoyage des surfaces de contact avant, pendant et après le transport des usagers quand ces activités sont confiées à des entreprises privées ? Situation d’autant plus grave au moment où, apparait un forme plus contagieuse du virus, transmise par des porteurs asymptomatiques qui ne présentent aucun signe de maladie et peuvent être moins vigilant.
Le masque chirurgical n’est pas une protection absolue. Quant à ceux en tissu, s’ils ne sont pas labélisés, quid de leur protection?
La lutte contre ce fléau dépend de l’engagement de chacun mais la sécurité sanitaire doit avant tout reposer sur l’État par une organisation structurée, maitrisée avec la mise en place d’une chaine opérationnelle. Tout doit être mis en oeuvre du point de vue sanitaire pour freiner les contaminations. Il ne peut y avoir de politique du risque calculé !
La Convergence Nationale Rail a interpelé le Président de la SNCF et le Ministre des transports en exigeant :
 de surseoir au plan d’économie qui se met en place,
 de rétablir le maximum de trains en créant l’espace nécessaire entre les usagers par la mise en place de réservations gratuites en observant l’attribution d’une place sur deux,
 De mettre en place un protocole sanitaire en gare et à bord des trains, accessible aux usagers et aux cheminots par des moyens de communication certifiés.
 de revoir l’accueil en gare par la réouverture des guichets et le retour de tous les services.
 d’envisager rapidement un vaste de plan d’embauches en procédant aux recrutements prévus.
Face à l’approximation des choix politiques destinés à lutter contre la pandémie, la SNCF, au contraire, doit tout faire pour répondre au besoin de la population en s’appuyant sur les savoir-faire et l’expérience des cheminot-es pour relever les défis d’un service public efficace. Il n’y a pas que les spots publicitaires, c’est au quotidien que se construit l’avenir. Cela exige de sortir de la doxa libérale et retrouver le sens du bien commun pour faire retrouver à la SNCF ses missions de service public. Éléments clés pour lutter contre le réchauffement climatique et satisfaire tous les besoins de transport. Une thérapie de choc qui exige une véritable mobilisation politique et citoyenne !

Faire passer le train de nuit Paris – Briançon par Pertuis en 2021

Faire passer le train de nuit Paris – Briançon par Pertuis en 2021

Plusieurs collectifs d’usagers des Alpes du Sud militent depuis cet été pour que le train de nuit Briançon-Paris passe par Pertuis pendant la durée des travaux (9 mois) sur les lignes Veynes-Valence et Veynes-Grenoble. Ce projet n’a rien de farfelu mais la SNCF n’en veut pas et s’entête à vouloir un service de car couteux et polluant pour remplacer le train.

Les maires et leurs conseils municipaux demandent aussi de maintenir cette ligne de vie indispensable. Comme personne ne juge bon de leur répondre les collectifs s’adressent au gouvernement pour s’étonner comment de telles décisions peuvent-elles être prises depuis Paris sans échange avec les élus du territoire au moment où les Alpes du sud nourrissaient l’espoir de sortir au plus vite d’une année terrible d’isolement et de mise à l’arrêt des activités sociales, culturelles, sportives que les aides de l’Etat peinent à compenser.

Ils soulignent combien « un tel manque de dialogue, et de souplesse dans l’exploitation, discrédite les annonces récentes de relance des trains de nuit et du fret ferroviaire »

Ils appellent les Ministres « instamment à reprendre en main ce dossier et à prendre, en lien avec le territoire, la seule bonne décision qui s’impose : faire circuler le train de nuit Paris – Briançon via la ligne Cavaillon-Pertuis en 2021 »

Pour la ligne ferroviaire SNCF Béziers-Neussargues-Clermont-Paris

Nous, Citoyens, Elus, Usagers, Cheminots, Associations et Organisations, jugeons que la ligne
ferroviaire SNCF Béziers-Neussargues-Clermont-Paris est indispensable à la Vie de nos territoires,
de nos zones rurales, au Massif Central, à la protection de l’environnement.
Nous réaffirmons que le service public ferroviaire voyageur et marchandise est une idée moderne,
porteuse d’avenir, gage d’équité entre les territoires et les populations. Il contribue grandement à
la sauvegarde de notre planète.
Au cours des réunions publiques et manifestations tenues à St Flour, Millau, Magalas, Bédarieux,
Le Bousquet d’Orb, Lunas, Béziers, Montpellier, St Chély d’Apcher, Séverac, Neussargues, Aurillac,
Arvant, Issoire, Clermont-Ferrand, Mende, Villefort, Faugères, Gare des Cabrils et Ceilhes,
Tournemire, St Rome de Cernon, Banassac, Aumont-Aubrac, Marvejols, Lempdes, Miège Rivière,
La Primaube, Rodez, au Parlement Européen à Strasbourg, à la Commission Européenne à
Bruxelles, à L’Assemblée Nationale, au Ministère des transports, aux Directions Nationales
Régionales et Locales SNCF, aux Conseils Régionaux et beaucoup d’autres encore, nous avons
débattu puis arrêter des propositions concrètes, réalistes et crédibles pour pérenniser la ligne.
Elles sont connues. Nous les écrirons dans un Manifeste.
Toutes nos initiatives ont permis à notre ligne de continuer d’exister et ce depuis 25 ans.
Aujourd’hui, L’Etat avec son Ministère des Transports, les Directions SNCF, les Conseils Régionaux
Occitanie et Auvergne Rhône Alpes doivent décider de l’avenir de la ligne :
– soit ils mettent en œuvre les propositions décidées par les populations, usagers, cheminots,
associations et organisations, élus et alors, un vent de modernité, de changement de cap
s’opère et la ligne restera ouverte.
– Soit ils continuent à mépriser et sacrifier les zones rurales, le Massif Central,

l’environnement, la santé publique et alors ce serait un recul de société ou Liberté-Egalité-
Fraternité-Solidarité n’existeraient plus et la ligne fermera.

En ce samedi 30 juin 2018, réunis autour du Train des Citoyens et du Service Public,
Nous entendons faire respecter la Démocratie et le Droit des Citoyens.
Nous décidons de placer notre ligne ferroviaire et celles du Massif Central
Sous surveillance citoyenne pour veiller ensemble et de partout à leur existence. , leur
modernisation, leur développement .
Pour le Comité Pluraliste et Convergence nationale Rail le 30 juin 2018
bedarieux.jackytello@gmail.com