La Sécurité sociale mérite autre chose qu’un 49.3

La protection sociale variable d’ajustement budgétaire de la France.

La sécurité sociale, conquis social issus du Conseil national de la résistance, ne peut pas être la variable d’ajustement budgétaire de la France. E Macron s’est engagé vis-à-vis de l’Union européenne à rendre la protection sociale excédentaire de plus de 30 milliards pour revenir au-dessous de 3 % de déficit / PIB. En outre la dette sociale doit être remboursée au pas de charge d’ici 2033 : 18 Md par an. C’est une volonté délibéré d’assécher les comptes de la Sécurité sociale.

La sécurité sociale, comme d’ailleurs tous les services publics, ne doivent pas être gérés selon des critères de rentabilité financière.

Ce PLFSS est INACCEPTABLE !

Le budget de la branche maladie de la Sécurité sociale

C’est la sécurité sociale qui finance nos hôpitaux et le système de soins. Il faisait l’admiration du monde entier. Il est en voie d’effondrement. Que propose le PLFSS ? Une augmentation de 3,7 % pour une inflation de 4,3 %, donc une BAISSE HISTORIQUE au lieu d’une augmentation significative

Le budget de la branche CNSA – Autonomie de la Sécurité sociale

La prise en charge de la perte d’autonomie a été confiée à la CNSA, organisme extérieur à la Sécu, alors qu’elle devrait être intégrée à la branche maladie. De multiples rapports attestent que pour mettre fin à une prise en charge indigne il faudrait dans les 200 000 embauches en EHPAD. Le PLFSS en prévoit 3000 en 2023, moins de ½ embauche par EHPAD !

Le budget de la branche accidents du travail / maladies professionnelles de la Sécurité sociale

Il est régulièrement excédentaire de 2 à 3 Md. Le MEDEF demande qu’on lui transfère cet excédent pour investir dans des machines réduisant le port de charges lourdes, reconnaissant indirectement qu’il ne prend pas les mesures nécessaires à l’intégrité physique de ses salarié-e-s !

Le budget de la branche famille de la Sécurité sociale

Certes il augmente plus que l’inflation officielle. Mais pour les familles les plus modestes l’inflation dans les produits et services essentiels est infiniment supérieure au chiffre moyen de l’inflation. De plus en plus de familles sont réduites à faire appel aux banques alimentaires.

Le budget de la branche retraites de la Sécurité sociale

Dans les 15 dernières années la pension nette, avec les complémentaires, a baissé de 15 %. L’augmentation au 1er janvier 2023 devrait être d’environ 4,8 %, poursuivant la tendance !

Avec les réformes précédentes il est prévu que le décrochage du niveau de vie des retraité-e-s par rapport à la population augmentera au moins jusqu’en 2070. Pourtant E Macron, LR, le MEDEF, …osent vouloir imposer une nouvelle réforme pour travailler jusque vers 67 ans pour une pension moindre : la future réforme des retraites servirait à financer l’écologie, l’enseignement,… n’importe quoi !

Nous ne voulons pas d’un 49.3 austéritaire pour la Sécurité sociale !

L’argent nécessaire peut être facilement dégagé par un ensemble de mesures : augmenter les salaires, instaurer l’égalité femmes- hommes, cesser de multiplier les exonérations de cotisations sociales – 75 Md et plus en 2022-, de créer les « trous de la Sécu » qui ne servent qu’à enrichir les marchés financiers, les spéculateurs.

La population, les familles, ont besoin de l’ensemble des prestations de la Sécurité sociale.

Le PLFSS 2023 doit permettre de satisfaire leurs besoins !

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