Pour la sécurité des usagers dans les trains

La Convergence s’inquiète de la façon dont la SNCF et les autres exploitants ferroviaires assurent la sécurité quotidienne des voyageurs, et des voyageuses, dans les trains. La privatisation envisagée ne fera qu’empirer cette situation comme le montre l’exemple britannique.

L’importance et l’urgence du sujet imposent une expertise contradictoire associant directions, représentants de l’Etat, des usagers du personnel, et des élus concernés.

La Convergence nationale des services publics salue et soutient les différentes initiatives des organisations syndicales des cheminots et l’ensemble des modalités d’action choisies qui ont permis d’alerter l’opinion publique sur ce sujet criant et vital.

La Convergence nationale appelle l’ensemble de ses collectifs et les usagers à soutenir les cheminots dans leur action : leur statut leur permet encore de refuser qu’un train parte s’il présente des risques de sécurité. Qu’en sera-t-il demain ?

L’intérêt des cheminots et des usagers du rail est le même : avoir un service public de qualité, accessible à toutes et à tous. Le choix que fait le gouvernement est le choix de la privatisation donc de la rentabilité immédiate. Il se traduit par une intensification des fermetures des gares secondaires, de trains et la suppression d’emploi dans les trains, les guichets et sur les quais.

La Convergence Nationale appelle l’ensemble des collectifs services publics et de ses organisations partenaires à soutenir les actions de la Convergence Nationale Rail et à participer à son Assemblée générale du samedi 30 novembre à 9H30 à Paris.

La convergence appelle les usagers et les collectifs à rejoindre la manifestation du 5 décembre. La gène que nous subirons dans nos transports quotidiens et exceptionnels du fait de la grève est nécessaire à l’établissement d’un rapport de force face à l’attaque globale sur les services publics et l’ensemble des branches et du financement de la sécurité sociale. La Convergence espère donc que les conditions seront réunies pour permettre la reconduction de ce mouvement. 

Les défenseurs de la gériatrie en Val de Marne chez le Préfet

Près de cent participants, personnels et usagers étaient présents Jeudi 13 juin  devant la Préfecture du Val de Marne à l’appel de la Coordination de vigilance du GHT H. Mondor et des intersyndicales de H. Mondor et E. Roux. A leurs cotés de nombreux conseillers départementaux et Christian Favier Président du Conseil départemental du Val de Marne.

Une délégation a été reçu par le directeur et le chef de cabinet du Préfet, ainsi que par le directeur de l’agence départementale de l’ARS.

La Coordination à indiqué avoir souhaité cette rencontre avec le représentant du gouvernement et de l’État pour qu’il transmette à l’ARS, qui n’a pas daigné la rencontrer depuis octobre 2018 , la demande d’une suspension de toutes les suppressions de lits de Soins de Longue Durée (SLD), l’ouverture d’un vrai dialogue reposant sur les engagements pris en 2013 sur l’humanisation et la rénovation des hôpitaux prévues dans la loi de 2004, et les moyens correspondants notamment en personnels.
Les représentants de l’État ont botté en touche, ne maîtrisant pas le dossier et se renvoyant la balle, assurés que M Hirch, Directeur de l’Assistance Publique /Hôpitaux de Paris (AP/HP) ne pouvait prendre ces mesures qui seraient contraire à ceux des « aine-e-s  » et des personnels.
La délégation a réaffirmé attendre une réponse du Directeur de l’ARS dans les jours à venir,  et a annoncé que la Coordination n’en resterai pas là :
  • elle continuera à diffuser et partager la pétition,
  • le 1er Juillet elle sera partie prenante de la journée d’action dans le médico-social et les EHPAD,
  • le 4 juillet elle appelle à une réunion pour la défense de la Gériatrie en Ile de France  à la Bourse du Travail à Paris.

Non à l’hôpital unique en Hautes Pyrénées

 

Un temps abandonné, sous la pression de la population, d’élus, de syndicats et de partis politiques  qui lui étaient défavorables et rassemblés sous la bannière du « Collectif Hôpitaux Santé 65* » en 2015,  le projet de la création d’un « hôpital unique », regroupant les hôpitaux de Tarbes et de Lourdes, apparaît de nouveau sur le devant de la scène.

Ce projet, prévu sur le site de Lanne, soulève de nombreuses questions auxquelles les pouvoirs publics n’apportent pas de réponses satisfaisantes.

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Contre la fusion des hôpitaux des Alpes de Haute Provence

Sur les Territoires Bas Alpin et du Haut Var (sans oublier le 05 et le 84) depuis bientôt quatre décennies des écoles et des classes, des bureaux de Poste, des trésoreries locales, des hôpitaux, des agences EDF, des gares SNCF, des tribunaux ….. ont été fermées à l’initiative des différents gouvernements ultralibéraux qui se succèdent à la tête du Pays.

Cela, malgré les nombreuses luttes et combats menés localement et courageusement par les populations et leurs élu·e·s (essentiellement municipaux et locaux), quelques syndicats et partis politiques.

Afin d’arrêter de se laisser dépouiller et de se laisser « tondre la laine sur le dos » comme de pauvres moutons, des forces se manifestent pour faire converger toutes les résistances locales, engagées par les progressistes, les structures (Associations, Collectifs, Comités, Coordinations, ….), les élu·e·s (municipaux, départementaux, régionaux, …), les Syndicats, …

Pour ces raisons sur les Alpes de Haute Provence (mais qui a vocation à s’élargir aux départements limitrophes), s’est crée le collectif « Contre les fusions des hôpitaux des Alpes de Haute Provence et en défense des services publics »

Il entend agir pour l’instauration d’une force d’opposition et de proposition d’envergure et globale pour mettre en échec la casse des services publics, d’administrations, et de services nationaux (EDF, Transports, Eau, ….).

Il ont déjà appelé à un premier temps fort le jeudi 6 juin en organisant un rassemblement devant l’hôpital de Manosque pour :

– L’arrêt du processus de fusion entre les hôpitaux de Manosque, Banon et Forcalquier,

– Le maintien de l’autonomie juridique et financière de chaque hôpital et EHPAD du département

– Le maintien et le renforcement des services, spécialités et lits de chaque établissement

– Des moyens supplémentaires pour pouvoir permettre à chaque citoyen de se soigner et de pouvoir vieillir dignement (avec des personnels formés et en nombre suffisant)

– L’ouverture d’un service de réanimation à l’hôpital de Manosque, et le maintien de celui de Digne comme l’exigent les populations et leurs élus depuis de nombreuses années

– Une réelle politique de santé afin d’inciter les médecins à s’installer dans le département mais également à y rester avec notamment la mise en place de centres de santé rattachés aux hôpitaux et EHPAD

 

 

Bagnolet vote pour la création d’une régie publique de l’eau

Un impact important sur la vie quotidienne

La gestion publique permettra une tarification plus juste : aujourd’hui le SEDIF et Veolia pénalisent les petits consommateurs domestiques et favorisent les gros consommateurs. Les relations avec les usagers sont exécrables. Veolia a massivement pratiqué les coupures d’eau alors que la loi l’interdisait. C’est aussi l’imposition des compteurs à télérelève sous la menace de sanctions, etc.

Prendre soin du bien commun

Les fuites d’eau sous la voirie se sont multipliées ces dernières années à Bagnolet. Veolia préfère réparer la casse plutôt qu’entretenir et renouveler le réseau. Tant pis pour la préservation de l’environnement. Sortir de cette logique marchande et choisir l’intérêt général, c’est tout l’enjeu de la consultation.

L’eau, c’est la démocratie

Envoyons un signal clair et fort que nous voulons rompre définitivement avec la gestion opaque du SEDIF. Les élu·e·s doivent reprendre le contrôle de ce bien commun vital. Les usagers-citoyen·ne·s doivent être associés à sa gestion à tous les niveaux, jusqu’au conseil d’administration de la future régie. Et bien sûr, il s’agit d’empêcher toute réadhésion au SEDIF.

Avec le soutien de :

Bagnolet initiatives citoyennes, Dynamique citoyenne, EELV, Génération-S, LFI, PCF, PG, PS, Bagnolet en Marche. 

Le plan « Ma Santé 2022 » en Haute-Saône : Danger !

Ce plan Buzin – Macron n’est que le prolongement et l’aggravation des plans Bachelot et Touraine.
Leur mutualisation se traduit par de nouvelles fermetures de services, de lits, de postes.
Leur proximité est un total enfumage.
Leur l’hôpital dit de proximité est de fait  un hôpital sans maternité ni chirurgie et  bientôt sans urgences ni Smur. Lire la suite

Menaces sur la gériatrie en Val de Marne et à l’AP-HP

Depuis des mois, la Coordination de vigilance du GHU H Mondor, forte de ses nombreux soutiens, a suscité un mouvement qui, visiblement, commence à ébranler la Direction générale de l’AP-HP et celle de l’Agence régionale de la Santé(ARS) d’Ile de France.

Il se confirme  que les fermetures de 150 lits de Soins de Longue Durée (SLD) qui devaient être mises en œuvre fin juin, ne le seront pas. L’AP-HP reconnait avoir mis  « la charrue avait été mise avant les bœufs » :ces suppressions de lits n’avaient été décidées que pour raisons économiques et avant même qu’il y ait un projet médical, des promoteurs pour la construction d’EHPAD et qu’une réflexion n’ait été menée avec les premiers intéressés.

Plusieurs rencontres entre d’une part, l’AP-HP et les syndicats, et d’autre part, l’ARS et le Conseil Départemental, ont montré à quel point les usagers et les personnels ,  avaient eu raison de réagir, toutes et tous ensemble pour exiger un moratoire et l’ouverture d’un débat avec ces responsables.

Ce débat l’ARS le refuse toujours, elle ne daigne pas répondre aux demandes de rendez-vous de la coordination. Visiblement le Dialogue social ne fait parti de leurs pratiques!

De ces rencontres, il faut acter

  • Qu’il n’y aura à court terme aucune suppression de lits de Soins de Longue Durée (SLD), et plus généralement, leur nombre est dés-à-présent réduit dans le Val-de-Marne comme dans le reste de l’Ile-de-France(IDF)
  • Que le chiffre avancé, de 1200 lits supprimés en IDF, ne correspondait à aucune étude de besoins
  • Qu’il faut trouver un opérateur public pour les « EHPAD » à construire avant toute suppression de lits SLD, mais aussi créer un centre de santé hospitalier au sein de l’Hôpital E.Roux et un vrai service d’Hospitalisation à domicile (HAD)
  • Que la rénovation et l’Humanisation du bâtiment abritant les SLD, est une exigence, et que l’ampleur de ces travaux dépend des moyens que l’AP-HP n’a pas, et c’est la vrai raison des suppressions de lits dans ce cadre
  • Qu‘il  n’est pas question de suppression d’emplois, tant les besoins de personnels de gériatrie sont importants.

Autant de sujets et de préoccupations qui animent depuis le début de la mobilisation syndicale et celle de la Coordination  prenant en compte la situation de l’Université, des Urgences et d’autres services hospitaliers, rendent plus que jamais indispensables des États Généraux de l’Hôpital et du Médico-Social, dans le Sud de notre région. 

C’est ce qui sera demandé au Préfet, représentant du Gouvernement, lors de l’audience qui a été demandée à l’occasion de notre rassemblement du 13 juin prochain à midi devant la Préfecture à Créteil.

Pour soutenir cette demande la coordination appelle à signer une pétition formulant ces exigences.

 

La Lozère se bat pour le train

L’État et la SNCF-Réseau doivent assumer leurs responsabilités et garantir l’avenir du réseau ferroviaire du Massif Central.

Les usagers sont invités par le « Comité Pluraliste de réhabilitation, de défense et de promotion de la ligne SNCF Béziers-Clermont-Ferrand-Paris » et  de la « Convergence nationale Rail » à exiger la modernisation, l’entretien de la voie ferrée dans toute la Lozère

Il y a urgence !

Ils appellent à un

Rassemblement en gare de Marvejols

Samedi 15 juin 2019 à 10h30

 

Entretenir et moderniser tout le réseau ferroviaire en Lozère est une nécessité absolue pour :

  • De Béziers à Clermont-Ferrand, continuer à desservir les Etablissements scolaires publics et privés, par trains. Si cela n’était plus le cas, ce serait 4 320 autocars de plus par an sur les routes.Bonjour les dégâts, les accidents, la pollution.
  • Supprimer les limitations de vitesse pour diminuer les temps de parcours par train entre Béziers-St Chély, Marvejols-Mende-Labastide, Langogne-Alès. Aujourd’hui on met plus de temps entre Béziers-Marvejols qu’il y a 50 ans. Les travaux de modernisation et d’entretien de la voie pourraient être effectués par les cheminots.
  • Exiger de la SNCF un matériel voyageur roulant propre et confortable. Il est nécessaire de construire un matériel voyageur TER de qualité, des locomotives adaptées au Massif Central et aux lignes de Montagne, comme en Suisse. Le développement de l’industrie ferroviaire dans notre Région Occitanie entrainerait des embauches stables, ferait diminuer le chômage.
  • Lever l’interdiction de circulation des trains de marchandises entre Béziers et Marvejols. Aujourd’hui seuls les trains de l’armée pour le camp du Larzac et du service Equipement-SNCF-Réseau sont autorisés. Les trains de bois, de produits de carrières dont celle des « Ajustons » en Lozère », d’eaux minérales, de produits métallurgiques, d’animaux vivants, de produits agroalimentaires, le ferroutage, ne le sont pas. Pourquoi ? Etat et SNCF-Réseau font le choix de polluer avec d’avantage de camions sur les routes et autoroutes. La modernisation complète du réseau ferroviaire dans le Massif Central s’impose aujourd’hui avec plus de force et rapidement. Il y a urgence « Planète ». Le train est utile et écologique.
  • D’adapter les horaires et correspondances en fonction des besoins des usagers.Les trains à 1€ ont permis de multiplier par 10 leurs fréquentations.
  • Réhumaniser les gares et les trains.
  • Augmenter le nombre de train TER entre la Préfecture de la Lozère vers le Sud et vers Toulouse.
  • Maintenir le TET « L’Aubrac », dernier Inter cité du Massif Central devenu un symbole du Service Public Ferroviaire National dans la ruralité.

 

 

NON à la privatisation des barrages à Savines

Malgré la pluie 800 manifestants venant des Hautes-Alpes, de l’Ardèche et des Alpes de Haute Provence ou encore de l’Isère se sont rassemblés sur le pont de Savines pour faire barrage à l’ouverture à la concurrence des barrages. Ils ont déployé sur le pont une banderole affirmant «Quand tout sera privé, on sera privé de tout»

Ils entendaient exprimer leur refus de voir la privatisation des barrages français. Ils sont des biens communs, stratégiques et d’intérêt général pour l’énergie, l’eau mais aussi la sécurité des populations

Il ya danger pour la gestion de l’eau quand il s’agit de maintenir à un certain niveau le lac de Serre Ponçon, au détriment de la production d’électricité. Electricité, dont le prix serait multiplié par trois. Pour la sécurité. Quelles garanties sur l’entretien et la surveillance des barrages condition pour protéger les populations qui habitent en amont. Car cela coûte cher. Qu’est-ce qui garantira que le propriétaire ne veuille pas faire des économies suer ces postes ?

Cette manifestation a montré la détermination des participants. Quand les organisateurs leur ont posé la question : « Il est à qui le barrage ? », ils ont répondu « Il est à nous».

Votation citoyenne sur l’eau dans le territoire Est Ensemble (IdF)

Conseil de territoire d’Est Ensemble a adopté, comme le demandait la Coordination Eau Ile de France,  mardi 28 mai une délibération permettant aux communes d’organiser une votation citoyenne sur le mode de gestion de l’eau. Cette consultation du public constitue un événement majeur qu’il faut réussir dans un laps de temps très court. Une grande mobilisation pourra donner l’impulsion nécessaire au passage en régie et éviter tout retour en arrière au SEDIF. D’ores et déjà, les villes de Bagnolet, des Lilas, de Montreuil et de Bondy se sont engagées à donner la parole aux habitant·e·s.