Un riche débat à Paris pour vivent les Services Publics et la Sécurité Sociale

Ce samedi 14 novembre 2020 était organisée une visioconférence « pour que vivent les Services Publics et la Sécurité Sociale ». Initialement prévue à la Bourse de Paris, elle s’est tenue en ligne, permettant à chacun de suivre et participer aux discussions, en étant retransmise sur Facebook.
L’objectif de cette conférence et de « Convergence 75 », est de fédérer toutes les forces syndicales et associatives de notre pays dans une lutte pour la sauvegarde et la promotion de notre système de Sécurité Sociale. Voici quelques traces de ces échanges.

La « Sécu » a 75 ans cette année. Mise en place en 1945 par Ambroise Croizat, député communiste, elle a pour objectif de « protéger des aléas de la vie de la naissance à la mort » et de « mettre fin aux féodalités financières ». Prenant ses racines dans les mutualités ouvrières et basée sur les cotisations issues du travail, la Sécurité Sociale est gérée dans un principe de solidarité et de démocratie sociale : chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Son budget annuel est de 550 milliards d’euros et permet d’intervenir sur quatre branches fondamentales : la santé, la retraite, la famille et l’emploi. Cette institution et son indépendance sont menacées par le système néolibéral porté par notre gouvernement et quelques-uns des précédents.

À l’heure actuelle, il s’agit de se mobiliser contre le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), reconquérir les acquis perdus mais aussi continuer à lutter pour de nouveaux acquis : un objectif commun à toutes les forces en présence ce jour est par exemple celui d’obtenir une couverture sociale à 100 % de tous les aléas de la vie. Un autre est d’obtenir ce même financement pour la prévention (travailler par exemple sur la santé environnementale ou la violence faite aux enfants.) Un autre encore est celui d’adosser à nouveau le financement de la Sécu aux richesses produites dans le pays, c’est-à-dire aux cotisations sociales.

Les nombreuses interventions du jour permettent de redéfinir la liste des actions et choix politiques d’hier et d’aujourd’hui qui concourent à liquider le système de couverture sociale en place. Parmi les menaces les plus récentes, notons :
• la bascule de la dette Covid sur le budget de la Sécurité Sociale plutôt que son inscription dans la dette de l’État .

• une réduction toujours plus importante des cotisations sociales et un financement par des impôts tels que la CSG ou la TVA (impôt le plus inique qui soit et qui, de plus aligne l’état de la Sécurité Sociale sur une surenchère de la consommation, contre-productive tant sur le plan environnemental que sanitaire).
Cette fiscalisation de la Sécu est accélérée par le gouvernement Macron, l’objectif étant à terme un « filet de protection » (relevant de la charité) financé par l’impôt pour les plus démunis et la nécessité pour les autres de souscrire des assurances privées.

• la création d’une 5ème branche pour la prise en charge du handicap et de la perte d’autonomie, ces dernières étant exclues de la branche « santé », comme si elles n’étaient pas elles aussi des « aléas de la vie ». Cette 5ème branche ne serait pas financée par les cotisations mais à 90% par la CSG (un impôt), ce qui signifie qu’elle serait gérée par l’État et non pas par les travailleurs.

À noter que le montant des exonérations fiscales aux entreprises en 2020 atteint 75 à 90 milliards quand le déficit de la Sécurité Sociale s’élève à « seulement » 40 milliards…

• la persistance du projet de réforme des retraites pour un système à points : celui-ci n’est qu’ajourné du fait de la ‘crise sanitaire’.
Là encore, les propositions retenues par l’État sont l’allongement de la durée de cotisation pour les travailleurs et la baisse des pensions, alors qu’une augmentation des cotisations sociales n’est jamais considérée, ainsi qu’une fiscalisation des bénéfices des actionnaires. Il s’agit au contraire de définir les prestations voulues et de planifier les cotisations nécessaires en conséquence !

• des budgets toujours révisés à la baisse pour les hôpitaux, à qui l’on impose de faire des économies (puisque les recettes sont réduites…) : 3400 lits fermés en 2019, 8000 sur les quatre dernières années. Actuellement nous disposons de 6000 lits de réanimation en France, quand l’Allemagne en possède 15000.

Le PLFSS 2021, en ce moment voté au Parlement, ne répond pas à la crise actuelle et ne répond pas aux attentes des professionnels de santé. Au contraire, il condamne notre système de santé dans une logique destructrice : limiter les dépenses en fonction des objectifs financiers (4 milliards d’économies sont demandées pour 2021, dont 800 millions pour l’hôpital). Ainsi, les créations de postes, les ouvertures de lits, les augmentations de salaires demeurent impossibles puisque les moyens sont sans cesse réduits.

Il est primordial d’informer tous les citoyens de ces états de fait. Les mobilisations sociales ne sont pas assez fortes actuellement pour stopper le bulldozer du néolibéralisme dont les forces, du fait de la crise sanitaire actuelle, ne font que croître pour aboutir à « la stratégie du choc » (théorie définie par Naomi Klein) : il y a une volonté de la part du système néolibéral de fabriquer une dette (celle de la crise COVID) qui justifiera la remise en cause totale de notre système de couverture sociale.

La suppression de lits dans les hôpitaux, la fermeture des urgences de l’Hôtel Dieu, la mise en place du forfait de 18 euros pour les consultations aux urgences qui ne déboucheront pas sur une hospitalisation (à l’heure où la carence de soins est telle que 10 % de la population n’a pas de médecin traitant), la privatisation des EHPAD, la disparition progressive de la médecine du travail et de la médecine scolaire… sont autant de chevaux de bataille à enfourcher en urgence.

Mais le combat de fond pour lequel nous devons tous nous unir sans relâche est celui du maintien de la démocratisation de la couverture sociale, pour qu’elle redevienne un pilier de la société. Nous devons alerter haut et fort sur le fait que l’individualisation isole face à la bureaucratie et qu’il nous faut donc absolument revenir à des droits collectifs, seules garanties de l’accès aux droits pour tous !!

Pour ce faire il semble important de redonner aux jeunes un regard philosophique, historique et concret sur le système de Sécurité Sociale qui est le nôtre. Ne pas oublier l’histoire de sa mise en place en 1945 dans un but de solidarité, de démocratie et d’émancipation, et la définition essentielle de la santé donnée par l’OMS lors de sa création : La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité (préambule1 de 1946 à la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé).

Enfin, il faut rester optimiste et savoir que le combat continue et porte ses fruits : création de la CMU et de la CMU complémentaire, maintien pour l’instant des cotisations sociales à 46 % du salaire brut, par exemple (c’est peu, mais c’est au moins ça !).

La conférence s’achève sur une liste d’actions à mener pour poursuivre et intensifier la lutte :
• S’approprier l’appel de Saint Étienne :
• Bien identifier que la richesse de la nation est la production des travailleurs (le PIB c’est nous, pas le capital)
• Mettre en œuvre rapidement une action pour dire « NON » au forfait de 18 euros
• Travailler ensemble dans le sens de la prévention (des risques au travail, pour la santé environnementale, face aux violences faites aux enfants…).
• Maintenir une synergie pour informer le maximum de gens et qu’ils se mobilisent :
organiser d’autres débats, diffuser le plus possible les résumés de ceux-ci, animer des ateliers thématiques
• Se maintenir informés du mieux possible des nouveaux financements mis en place pour la Sécurité Sociale et refaire un point précis sur ceux-ci.
• Avancer sur de nouvelles conquêtes sociales, pour une couverture à 100% des aléas de la vie, pour tous, financée par les cotisations, dans une émancipation vis à vis des complémentaires santé (mutuelles) et dans une véritable démocratie sanitaire et sociale.

Lisons ! Documentons-nous ! Discutons ! Imaginons ! Rêvons !

Annexes

 

Pour plus d’informations :

film La Sociale, de Gilles Perret
appel de St Étienne
pétition « Plus jamais ça ! »
Lettre aux députés, sénateurs et groupes parlementaires du 9 novembre 2020 (Intersyndicale des retraités)
• Sur le site « Réseau salariat »

• livret CGT « Pour une Sécurité Sociale du 21e siècle : enjeux et propositions »
• retransmission des tables rondes de la CGT du 7 octobre 2020 pour les 75 ans de la Sécurité Sociale
« La Sécurité Sociale, plus essentielle que jamais ! » sur le site de la CGT
« La Sécurité Sociale, une mesure révolutionnaire » sur le site de la Gauche Républicaine

 

Dossier réalisé par Patricia Amar et Véronique Pupier

Il faut maintenir l' »Aubrac » !

Il faut maintenir l' »Aubrac » !

« L’Aubrac » symbolise la ligne de vie indispensable au Massif Central. Cette ligne SNCF Béziers – Neussagues – Clermont Ferrand – Paris doit bénéficier du plan de relance gouvernemental pour assurer sa pérennisation. Les populations ne comprendraient pas un grand écart entre les propositions financières gouvernementales pour le ferroviaire et la décision de fermer définitivement la ligne voyageur entre la Lozère, Saint Chély et le Cantal, Saint Flour – Neussargues.
Avec « l’Aubrac », son maintien dans le réseau ferré national c’est :
• garantir la pérennisation de la ligne de Béziers à Clermont-Ferrand,
• permettre une ligne SNCF pour l’industrie propre Saint Chely – Rodez – Toulouse pour la fabrication des véhicules électriques,
• une ligne de vie pour l’agro-alimentaire et l’industrie : vers Sète, port du Massif Central et Béziers,
• une ligne utile aux emplois industriels,
• une ligne de l’utilité en direction des scolaires,
• la promotion touristique des territoires traversés par la ligne.
Cette ligne a été inscrite dans le schéma européen Fret. Elle a donc été reconnue d’utilité publique européenne.

Aujourd’hui il faut repenser la vie. Les dérèglements climatiques sont là pour le rappeler. Le ferroviaire est le système de transport le plus propre, économe d’énergie et d’espace, créateur d’emploi, bon pour l’environnent et la santé. Cette réorientation des transports pour une politique en faveur du ferroviaire permettra à terme de nombreuses économies financières pour la collectivité et l’intérêt public.
Il faut aller dans le sens de l’« Histoire ». Le train « Aubrac » doit continuer à exister ?
Il faut infléchir la décision de le supprimer.

Le « Comité pluraliste de réhabilitation, de défense et de promotion de la ligne », avec le soutien de la Convergence se mobilise et s’adresse aux élus et collectivités locales concernées pour qu’ils interpellent les Présidents des Conseils régionaux Occitanie et Auvergne-Rhone-Alpes, la Ministre de l’Ecologie et le Premier ministre pour que l’« Aubrac » continue d’être un train d ‘équilibre du territoire intercité avec du matériel rénové et bi-mode.

Les 75 ans de la Sécurité Sociale à Tulle

Les 75 ans de la Sécurité Sociale à Tulle

S’inscrivant dans le cadre de la campagne en faveur de la Sécurité Sociale initiée par la Convergence, cinq organisations corréziennes: Cap à Gauche, Convergence des Services Publics, FSU, CGT et Solidaires, ont organisé un après midi de débat sur le thème « Quelle protection sociale voulons nous ?»
Les participants ont montré beaucoup d’intérêt pour le film de Gilles Perret «La Sociale», mais aussi pour l’intervention de Jean Claude Boual, un des animateurs du collectif d’ action citoyenne, et auteur d’un livret sur un «Historique de la protection sociale en France».
L’objectif était de décrypter les évolutions dont elle a été l’objet, tant sur le plan de la gouvernance que du financement, d’en analyser les raisons, pour mieux éclairer les enjeux d’aujourd’hui.
Il ne s’agissait pas d’asséner des principes dogmatiques, mais de donner des outils pour que chacun se réapproprie la question de la Sécurité Sociale et fasse ses choix pour contribuer à construire la Sécurité Sociale d’aujourd’hui et de demain.
Les questions d’actualité ont bien sûr largement alimenté le débat avec la salle, qu’il s’agisse de la dette sociale, de la 5 ème branche, du 100 % remboursement des soins et du rôle des mutuelles, mais aussi de besoins nouveaux (alimentaire, logement, etc…)
Il est envisagé que cette initiative ait une suite sous la forme de fiches informatives sur la Sécurité Sociale.

Défense du train au Sud Lubéron

Défense du train au Sud Lubéron

Lors de la fermeture en décembre 2017 de la liaison TER Pertuis-Marseille pour cause de travaux entre Marseille et Aix, le Collectif de Défense des Services Publics en Sud Luberon a participé et été à l’initiative de diverses actions pour que soit rétablie au plus vite la liaison, craignant que le provisoire ne devienne définitif :
• Courriers de protestation et de proposition au Conseil Régional PACA.
• Rencontre avec des administratifs du CR PACA.
• Participations aux manifestations devant la gare de Pertuis organisées conjointement avec les Gilets Jaunes de Pertuis avec interventions publiques de M. le Maire.
• Rencontre avec des élus locaux et régionaux.
Nous avons, dans nos revendications, notamment proposé :
• Une tarification intelligente et non dissuasive (comme elle est actuellement) vis-à-vis des services concurrentiels de bus.
• Une réactivation de la ligne Cavaillon Pertuis au service voyageurs pour permettre une liaison Avignon TGV-Pertuis-Manosque (et au-delà St. Auban-Digne ?) et une liaison Avignon-Pertuis les Alpes.
Notre forte opposition à tous projets de privatisation ou de remplacement du ferroviaire par des bus.
Nous tenons à préciser 2 informations capitales :
1. Nous avons rencontré il y a peu M. Sauvageon (adjoint au maire de Pertuis et Conseiller Régional) accompagné de M. Diaz (Conseiller municipal chargé des transports), M. Sauvageon nous a affirmé que la liaison Marseille-Pertuis par TER rouvrirait dès la fin des travaux (prévue en décembre 2021/janvier 2022), et il nous a affirmé que nous avions été entendu (avec d’autres bien sûr) au sujet de la tarification et que la Métropole Marseille-Aix va créer un tarif unique de déplacements que ce soit en bus ou en TER. Ce qui est un point très positif. Cette tarification sera mise en place à la réouverture quand tout le trafic Marseille-Pertuis et Marseille-Briançon sera revenu à la normale.
2. Comme dans la partie Sud de la PACA (Marseille-Aix) d’importants travaux vont être réalisés dans la partie Nord (Gap-Briançon) en liaison avec la Région AURA (Gap-Grenoble). Ces travaux vont nécessiter la fermeture des voies Valence-Veynes et Grenoble-Veynes. Les habitants de cette région se sont donc inquiétés de la pérennité du train de nuit Paris-Briançon craignant que l’arrêt provisoire de ce train ne devienne définitif…
L’association Mobilités Alpines composée de cadres cheminots, d’élus, d’usagers a proposé le passage provisoire en 2021 du train de nuit Paris Briançon se fasse par Pertuis. Ce projet n’est en rien farfelu car le train ne mettrait que 4 mn de plus par rapport à son horaire actuel, la portion Valence Avignon permettant le 160 km/h (et même plus) et la portion Cavaillon Pertuis (en parfait état) permettant le 140 km/h. La SNCF ne facturant pas le rallongement du trajet.
En tant que Collectif du Sud Luberon, nous ne pouvons qu’approuver ce projet qui nous permettrait ensuite de revendiquer une liaison Avignon-TGV Pertuis vers les Alpes
Nous avons ce vendredi 10/07 participé à une réunion à Gap sur ce sujet (qui a été largement évoquée dans la presse et sur le Pertuisien en ligne.)
Le fait le plus marquant pour nous a été la très forte implication des élus tous convaincus que le ferroviaire est et restera la solution la plus écologique de « Mobilité ».
Nous avons décidé d’accompagner nos Camarades du Nord-Paca dans leur action, nous allons monter un dossier, rencontrer nos élus pour les informer et les motiver, diffuser dans les médias etc…
Les gens de Mobilités Alpines envisageant la venue de Mme la Ministre Barbara Pompili, nous pensons qu’un maximum d’associations et d’élus devront être présents.
Bien entendu, nous vous tiendrons informés de tout ça et des actions entreprises au fur et à mesure en souhaitant pouvoir œuvrer ensemble.
Le Collectif.

Création du collectif d’Indre-et-Loire pour « Le jour d’après »

Création du collectif d’Indre-et-Loire pour « Le jour d’après »

Suite à l’appel et à la pétition « Plus jamais ça ! Construisons ensemble le Jour d’après » lancés par 32 organisations syndicales et associatives, un collectif se met en place en Indre-et-Loire pour appeler à la participation de chacune et chacun pour que la sortie de l’épidémie ne soit pas un retour à la situation d’avant, devenue insoutenable sur le plan social, démocratique et écologique.

Toutes et tous ont pu faire le constat des conséquences des choix d’une économie pilotée au plan mondial par le seul objectif de l’accroissement des rendements financiers au moindre coût social et au prix de la destruction de l’environnement. Cette économie est relayée par un État qui ne garantit à ses citoyens ni leurs droits économiques et sociaux, ni leurs libertés fondamentales. Sont en cause, à l’occasion de la crise sanitaire, l’incapacité de produire les biens de première nécessité, masques, gels, tests, médicaments… et une politique de santé publique désastreuse, avec des hôpitaux gérés comme des entreprises sur le seul critère de la rentabilité.

Cette pandémie entraîne des conséquences ravageuses tant sur le plan sanitaire qu’économique et social: pour les malades du Convid19 et leurs proches, pour les personnes craignant une nouvelle contamination; mais aussi celles et ceux qui craignent pour leur emploi, ou qui l’ont perdu, qui vivent des fins de mois difficiles, dans un contexte d’explosion du chômage et de la précarité.

L’objectif du collectif est de travailler avec tous les citoyens pour obtenir de réelles mesures de rupture, au niveau local notamment, pour rendre la vie moins rude, et s’engager vers un monde plus juste, plus humain, plus solidaire, respectueux de l’environnement et de la vie.

Le collectif « Pour le jour d’après », ouvert à toutes les organisations partageant les priorités et orientations de l’appel national, se réunira tous les lundis. Il présentera prochainement des propositions et des perspectives d’action.

A Saint-Malo « Préparons dès maintenant le jour d’après  » commence le 11 mai

A Saint-Malo « Préparons dès maintenant le jour d’après  » commence le 11 mai

A Saint-Malo la coordination (1) « Préparons dès maintenant le jour d’après » a organisé plusieurs rendez-vous le lundi 11 mai pour marquer le début du déconfinement ainsi que le retour à un fonctionnement plus proche des principes de notre démocratie. Dans le respect des règles édictées par le gouvernement sur les comportements qu’il convient d’adopter pour s’affranchir progressivement des contraintes imposées par la gestion de la crise sanitaire, la coordination a rappelé à cette occasion les principes de la pétition nationale « Plus jamais ça, Signons pour le jour d’après » soutenue par 32 organisations. Elle souhaite également entendre les citoyen.ne.s exprimer leur(s) attente(s) pour commencer à construire ensemble les nouvelles orientations d’une société qui ouvrira l’avenir vers un monde plus juste, plus humain, respectueux de l’environnement et tournera définitivement le dos à un système à bout de souffle dominé par la finance et la recherche du profit. Par ailleurs, la coordination sera particulièrement vigilante sur le respect des règles en matière de liberté d’expression et de libertés publiques telles que définies dans la constitution.

Contact : construisonslapres@gmail.com

(1)Attac Pays malouin-Jersey, Femmes solidaires de la Côte d’Émeraude, Génération.s, Gilets jaunes Saint-Malo, La France Insoumise, LDH, NPA, PCF, Parti socialiste, Place publique, UDB, ainsi que des citoyen.ne.s à titre individuel.

Maintien du service public postal en Haute Saône

Le Comité de Vigilance pour le Maintien des Services Publics de Proximité de Haute Saône s’est adressé e à Préfète de Haute Saône pour qu’elle intervienne auprès de La Poste pour que soit assuré un service minimum au plus proche des besoins. 

Le collectif constate que de nombreux usager.e.s n’ont plus accès à leurs bureaux de poste particulièrement dans les secteurss ruraux. Ce qui pose un sérieux problème, notamment pour les personnes obligées de faire des retraits en espèces et des objets mis en instance.

Le collectif interroge la Poste sur la possibilité d’avoir une ouverture au public dans ces bureaux d’au moins une ou deux journées par semaine. Il souligne qu’en cette période de pandémie, difficile pour tou-te-s, ne pas bénéficier de cette possibilité est un souci supplémentaire pour beaucoup de citoyen-ne-s souvent fragiles dans notre monde rural. Pour le comité il est bien évident que toutes les mesures doivent être prises pour assurer la préservation de la santé tant du personnel de La Poste que des usager.e.s.

Pour le comité une priorisation des besoins essentiels doit être de mise : une organisation adéquate, une distribution de matériel de protection, notamment des masques, et des rappels constants des mesures barrières doivent impérativement accompagner les ouvertures de bureaux.

14 février à Besançon : Pour la Santé

Belle soirée pour dénoncer les laissés-pour-compte de la santé, dans les déserts, dans les villes, dans les territoires et les hôpitaux. Présence également de membres du CHU de Besançon et d’autres secteurs. Forte présence des sections de Solidaires et de l’USP jurassienne et du Printemps de la Psychiatrie.

Michel ANTONY a dans son introduction défendu les hôpitaux de proximité et tous les services publics en montrant que c’était pour tous les mêmes problèmes, la même délirante politique depuis quelques décennies qui privatisait et déshumanisait partout. Lire la suite

En Haute-Saône : interpellation des députés LREM sur la Sécurité Sociale

Le groupe LREM et ses alliés, dont nos deux députés haut-saônois Barbara Bessot Ballot et Christophe Lejeune,  viennent de voter massivement le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2020.

La hausse prévue de 2,3 % ne compense pas, et loin s’en faut, les dépenses réelles estimées à plus de 4,5%.

Ce vote va donc va contraindre les hôpitaux à de nouvelles réductions : matériels, lits,  postes, services (pensons en ce moment dans notre proximité aux maternités de Thann et d’Altkirch ou au SMUR de Lons le Saunier), si indispensables à une prise en charge efficace et respectueuse des patient.e.s.

Un projet de budget notoirement insuffisant par rapport aux besoins !

Le Comité de Vigilance 70 (CV 70) avait pourtant interpellé les deux élus de Haute Saône sur les conséquences néfastes du projet gouvernemental, malheureusement il n’a pas été entendu et n’a d’ailleurs reçu aucune réponse.

Pour nous ce vote est une faute politique grave. Ce  choix budgétaire est fait au détriment des populations qui ont de plus en plus de mal à se faire soigner, et surtout des personnels de la santé, presque tous à bout mais mobilisés comme jamais. Il est fait également au détriment d’un aménagement égalitaire du territoire.

C’est aussi une attitude  incohérente car la plupart des élus LRM déplorent en local les difficultés qu’ils contribuent à renforcer par leur vote au niveau national. Cette duplicité est démocratiquement, territorialement et socialement inadmissible.